La mission Artemis 3 sera un grand moment avec le retour des astronautes sur la Lune cinquante ans après les dernières missions Apollo et représentera toujours un gros défi technique lors de sa tentative en 2026 (s’il n’y a pas de retards).
Ce sera également l’occasion de réaliser diverses expérimentations préparant l’établissement d’un campement de base dans lequel des humains pourront rester plus longuement.
Parmi les expériences prévues, LEAF (Lunar Effects on Agricultura Flora) aura une saveur particulière puisqu’elle fera intervenir des plantes sur lesquelles sera étudiée la photosynthèse et le développement des végétaux en milieu lunaire.
Les plantes, un monde à explorer sur la Lune
Cela permettra d’étudier leu croissance dans un environnement riche en radiations et soumis à une gravitation partielle. L’expérimentation complètera les travaux déjà réalisés à bord de la Station spatiale internationale (ISS) et qui ont déjà permis d’observer la pousse et la capacité d’en faire une source de nourriture pour les astronautes au long cours.
Ce ne seront pas non plus les premiers végétaux à s’aventurer récemment sur le sol lunaire : la mission chinoise Chang’e-4 avait permis d’étudier la germination de graines de coton sur un substrat en 2019.
Des expériences testant le développement de plantes sur un sol dont la composition se rapproche de celle de Lune et de Mars ont également été testées sur Terre avec des résultats mitigés.
Plusieurs expériences pour préparer l’arrivée des humains
L’expérience LEAF pourra servir de point de départ pour l’utilisation de plantes à la fois pour la nutrition des astronautes et pour les conditions de vie du futur campement (production d’oxygène, absorption de CO2).
Parmi les autres expérimentations prévues avec Artemis 3, la NASA a sélectionné un séismomètre LEMS (Lunar Environment Monitoring Station) pour un suivi des tremblements de lune qui se révèlent bien plus fréquents que prévu, et un module LDA (Lunar Dielectric Analyzer) qui permettra de chercher de la glace d’eau sous la surface.
Dans ces deux cas, les informations recueillies aideront à l’établissement d’une base lunaire dans des conditions sécurisées et à proximité de ressources naturelles.