Si vous utilisez Google Maps ou Waze pour vos trajets, vous avez peut-être remarqué que les applications ne vous proposent plus les trajets les plus courts. On vous explique pourquoi.
Lancer l’application Waze ou Google Maps lorsque vous montez dans la voiture pour aller au travail n’est plus la garantie de prendre le trajet le plus court. En effet, un décret ne permet plus à ces services d’afficher par défaut les itinéraires les plus directs.
La fin des trajets courts sur Waze et Google Maps
Si vous devez sélectionner manuellement le chemin le plus court lorsque vous planifiez votre itinéraire sur Google Maps ou Waze, cela ne doit rien au hasard. En effet, cette petite manipulation supplémentaire ne fait qu’appliquer les restrictions que l’on retrouve dans le décret n°2022-1119 du 3 août 2022 relatif aux services numériques d’assistance aux déplacements.
Le décret stipule que « les services numériques qui visent à faciliter les déplacements multimodaux » doivent mettre en avant « les propositions d’itinéraires dont l’impact est le plus faible en termes d’émissions de gaz à effet de serre. » On peut également y lire la directive suivante :
« Lorsque l’itinéraire initial comprend une portion en véhicule motorisé dont la vitesse maximale autorisée est supérieure ou égale à 110 km/ h, les services numériques d’assistance aux déplacements proposent un itinéraire alternatif prenant en compte une diminution de la vitesse maximale de 20 km/ h sur les portions concernées. »
En affichant les trajets qui émettent le moins de CO2, Waze et Google Maps favorisent les itinéraires qui ont le plus faible impact environnemental possible. Des itinéraires qui ne sont pas forcément les plus courts pour vous rendre d’un point A à un point B.
Des changements d’itinéraires pendant les Jeux olympiques de Paris 2024
Après avoir menacé Google Maps en cas de non-respect de ses exigences durant les JO, Île-de-France mobilité, le gestionnaire de transports publics parisiens, a lancé sa propre application pour fluidifier les déplacements. « Transport Public Paris 2024 », c’est son nom, ne proposera pas forcément les trajets les plus courts aux Franciliens, mais des itinéraires alternatifs afin de fluidifier le trafic.
Laurent Probst, directeur général d’Île-de-France Mobilités, a confié à nos confrères de Ouest France que « L’idée, c’est de proposer aux spectateurs non pas forcément le chemin le plus court, mais le plus confortable. ».
Il précise également avoir demandé à Google Maps, Waze ou encore Citymapper de « relayer nos plans de transports » et que « s’ils ne le font pas, il faudra que l’État prenne les décisions nécessaires. On leur demandera de fermer leur application. C’est un enjeu de sécurité publique. ». Voilà qui a le mérite d’être clair.
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Par : Opera
Source :
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