Un quart des victimes de fraude à l’identité accusent l’IA

Un quart des victimes de fraude à l’identité accusent l’IA



L’intelligence artificielle (IA) fait fureur de nos jours, qu’il s’agisse d’une nouvelle fonction pour le dernier téléphone portable, d’un outil pour générer des images ou d’un moyen de créer des podcasts en quelques secondes. Malheureusement, l’IA est également populaire dans le monde criminel.

De nombreuses escroqueries utilisent l’IA, qu’il s’agisse d’une escroquerie téléphonique clonant la voix d’un proche, d’une fausse facture pour un achat de cryptomonnaie ou d’une arnaque alimentée par l’IA qui a infiltré le monde du tricot et du crochet.

Les deepfakes inquiètent…

Selon une étude récente de Censuswide, plus de 25 % des personnes ont déclaré avoir été victimes d’une escroquerie liée à l’usurpation d’identité. La majorité de ces victimes ont blâmé l’IA.

Même si l’escroquerie dont ces personnes ont été victimes n’était peut-être pas liée à l’intelligence artificielle, le potentiel des deepfakes est leur plus grande préoccupation. Interrogés sur la plus grande menace pesant sur la sécurité de l’identité, 78 % des personnes interrogées ont pointé du doigt l’utilisation abusive de l’IA.

Pas moins de 70 % des sondés ont déclaré être confrontés à des contenus falsifiés au moins une fois par semaine. Moins de la moitié des personnes interrogées ont déclaré se sentir suffisamment en confiance pour savoir si un contenu était un faux créé par l’IA.

Mais le grand public se sent impuissant

Ces chiffres montrent que, même si l’IA semble omniprésente, de nombreuses personnes sont conscientes qu’elle comporte également des risques importants.

Quelle est la solution ? Plus de la moitié (55 %) des personnes ayant répondu à l’enquête estiment que la technologie actuelle n’est pas suffisante pour protéger nos identités et qu’une technologie plus puissante est la meilleure option pour détecter les deepfakes. Une autre grande proportion (45 %) estime que les options légales sont la meilleure voie à suivre, notamment des réglementations et des lois plus strictes pour encadrer l’IA.

Les recherches montrent clairement que le public a conscience des dangers de l’IA. Cependant, ils estiment également ne pas avoir suffisamment de connaissances pour les surmonter et ne font pas entièrement confiance aux autres technologies pour les aider. Les résultats sont un avertissement : nous devons tous être plus vigilants.



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