Abandonware France – Dallas, capitale de la peur !

Abandonware France - Dallas, capitale de la peur !


News Découverte

Bonjour à tous, 

 En ce mois de l’Avent, l’ombre des citrouilles et les spectres inquiétants ont déserté notre imaginaire pour se profiler vers des toits enneigés et vers des nuits magiques parcourues par un traineau et des rennes.

Mais nous avons profité du mois de novembre pour remplir des fiches de compagnies orientées vers les jeux horrifiques, comme Horror Soft. Le mois dernier, cette dernière compagnie avait été mise en lumière à l’occasion des 40 ans d’Elvira.

 Et ce mois-ci, nous élargissons notre champ à d’autres compagnies qui se sont illustrées dans le domaine de l’épouvante (mais pas seulement).

Nous avons donc centré nos recherches vers des studios texans, et plus particulièrement à Dallas, siège de plusieurs sociétés qui ont développé des hits d’épouvante. 

Après avoir déposé nos valises à Austin en octobre 2020, nous remettons le cap vers le Metroplex Texan, où les studios rivalisent avec la Californie dorée.

Mais à y regarder de plus près, il s’avère que Dallas apparaît comme la capitale de la peur, au tournant de l’an 2000 (s’agissant des jeux vidéo hein!) après avoir été la capitale du FPS. 

Nous avons choisi trois groupes d’exemples pour illustrer notre propos. 

 titreI) Harvester, le jeu au parfum de scandale 

 On connaît peu le nom du concepteur de ce jeu original mais violent : Gilbert P. Austin. Son nom a été notable après qu’il ait travaillé sur des jeux de simulation (autre spécialité des développeurs de Dallas).
Recruté par un homme d’affaire, Lee Jacobson, fondateur de Future Vision, Gilbert Austin se lance dans un jeu d’aventure, point and click horrifique et malsain, avec des scènes choquantes. Par exemple, les scènes de cannibalisme ont été retirées sur le marché allemand, qui a créé l’ESRB pour lutter contre les jeux violents.

En lisant la fiche, vous apprendrez que le développement a traîné deux ans, et que Jacobson a toujours récusé la propriété du jeu, laissant croire que sa carrière dans le business du jeu vidéo débutait en 1997 (par exemple sur son CV proposé sur Linked In).
Cela dit, GOG a décidé de distribuer le jeu depuis 2014, et Lee Jacobson est bénéficiaire des royalties de ce jeu, même s’il n’en fait pas la publicité. Et Gilbert Austin, marqué par la polémique créée autour de son jeu, il a renoncé au développement de jeux vidéo depuis 1996, et ne touche même pas un centime sur chaque jeu vendu…Comme quoi, le parfum de scandale reste de mise autour de ce jeu particulier ! 

 titreII) La trilogie Blair Witch   
La mise à disposition du troisième volet de la série Blair Witch, ces dernières semaines, nous a donné l’occasion de nous intéresser à la société Ritual Entertainment, et de compléter la fiche déjà bien entamée par notre ancien collaborateur Jyelcey : nous avons couvert l’histoire depuis le phénoménal Sin (1998) jusqu’à la vente du groupe à MumboJumbo en 2007. 

Ce créateur de furieux FPS a pu utiliser son savoir-faire, son moteur notamment, pour transformer la saga Blair Witch en FPS horrifique. 

 Mais pour comprendre l’engouement de Dallas pour les tribulations de Burkittsville, il faut revenir à 1999, et au développement du jeu et du moteur éponyme Nocturne. La bannière de l’éditeur Gathering of Developers a permis de distribuer les droits de son moteur à Terminal Reality, Human Head et Ritual Entertainment pour développer les trois titres de la saga et mettre la ville de Dallas, son Metroplex en particulier, au centre de l’actualité du jeu vidéo horrifique.

Toutes les fiches de compagnies sus-mentionnées ont été remises à jour ou complétées  »from scratch », et les jeux sont tous disponibles sur le site : 

 titreIII) Rogue Entertainment, de l’ombre d’id Software à la trahison de Valve 

 Enfin, Dallas a également marqué le début de la décennie 2000 par un jeu d’un genre particulier, hybride entre survival, plates-formes et action : American Mc Gee’s Alice : ce jeu est directement issu d’une jeune société qui partageait les locaux d’id Software, et qui a pu utiliser le moteur de Quake pour concevoir Strife mais surtout Mc Gee’s Alice. 

 La fiche de Rogue Entertainment, le studio responsable de ce jeu, vous donnera un aperçu de sa courte histoire, qui s’achève lamentablement par la trahison de Valve, qui retire le contrat sur le développement de la suite de Counter-Strike, qui s’avère fatal à la jeune société. Heureusement, les membres de Rogue sont allés fonder un autre grand nom de l’histoire du jeu vidéo, dont nous aurons l’occasion de parler dans les mois qui arrivent : Nerve Software.

Profitez de l’occasion pour vous replonger dans leur perle de jeu et pour lire le descriptif de Rogue Entertainment : 

 Entre 1996 et 2001, Dallas semble être devenue la capitale de la peur, après avoir été la capitale du FPS ou de la simulation. Cette seconde génération de développeurs montre de grandes qualités, avec des jeux innovants dont on continue de parler un quart de siècle plus tard.

Le mois prochain, le 2 janvier 2022, ce sera une petite news compagnies pour inaugurer le nouvel an. Mais d’ici-là, profitez bien du calendrier de l’Avent et des fêtes de fin d’année.



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