Cloud native : qui propose quoi ?

Cloud native : qui propose quoi ?


Dans l’adoption des architectures dites cloud native, les acteurs du marché peuvent être d’un précieux secours en proposant des plateformes de développement prêtes à l’emploi.

Ainsi, selon IDC, la moitié des entreprises utilisera d’ici 2024 des applications basées sur des services managés incluant notamment des technologies de cloud native.

OpenShift, l’écosystème de cloud hybride de Red Hat

Premier éditeur de solutions logicielles open source, Red Hat propose ainsi, avec OpenShift, tout un écosystème de développement pour les environnements de cloud hybride. Alimenté par des conteneurs et l’orchestrateur Kubernetes, il permet de créer des applications cloud natives ou de moderniser les applications existantes.

En avril dernier, la société appartenant à IBM a étendu son offre en lançant Red Hat Application Foundations. Cette boîte à outils fournit aux développeurs des composants pré-intégrés pour le streaming des données ou la gestion des API, ainsi que divers frameworks. Optimisée pour OpenShift, elle peut être aussi utilisée par des solutions tierces.

Le mois suivant, Red Hat annonçait des mises à jour de plusieurs solutions de son portefeuille. De nouvelles fonctionnalités d’OpenShift Pipelines et d’OpenShift GitOps permettent de tirer davantage parti de Git, un système de contrôle de version open source simplifiant le développement et le déploiement dans des environnements hybrides et multicloud. Red Hat a aussi fait évoluer ses environnements de développement local, baptisés OpenShift DevSpaces et OpenShift Local.

Tanzu, la plateforme de développement d’applications cloud native de VMware

Avec Tanzu, VMware distribue une stack complète qui couvre tout le cycle de vie d’une application cloud native, de sa conception à son exploitation au sein d’une infrastructure on-premises ou dans les différents environnements cloud, y compris multicloud et edge.

Comprenant quatre services côté « dev », et six côté « ops », la plateforme modulaire vise à fournir tous les outils de développement et de déploiement (Tanzu Application Platform) mais aussi de gestion, de supervision et de sécurisation des infrastructures multi-clusters avec Kubernetes comme fil rouge de son offre.

Avec Tanzu Kubernetes Grid, VMware propose son propre environnement d’exécution de Kubernetes en service managé. Les administrateurs peuvent utiliser en complément Tanzu Mission Control pour la surveillance et la gestion des opérations et Tanzu Observability pour suivre et gérer la performance des applications.

Amazon Elastic Kubernetes Service, en tête des solutions de « Kubernetes-as-a-Service »

Amazon Web Services (AWS) reste néanmoins en tête des solutions de « Kubernetes-as-a-Service ».

Selon le dernier rapport d’activité de la Cloud Native Computing Foundation (CNCF), 37 % des organisations européennes utilisent Amazon Elastic Kubernetes Service (EKS). AWS arrive aussi premier en ce qui concerne le mode serveless. Lambda, son service de calcul d’événements sans serveur, a été adopté par 66 % des entreprises européennes sondées.

Avec plus de 200 services à son portefeuille, l’approche cloud native d’AWS ne se résume, bien sûr, pas à ces deux offres. Pour mettre en scène ses différentes solutions, le géant américain du cloud public a imaginé, en une série de cinq billets de blog, le parcours d’une société de commerce électronique dans sa quête du Graal de « l’hypercroissance ».

Azure Kubernetes Service et Azure Functions, les services de Microsoft Azure

Dans le même rapport de la CNCF, Microsoft Azure arrive bon deuxième, derrière AWS, qu’il s’agisse de l’hébergement en service managé de Kubernetes, avec Azure Kubernetes Service (AKS) ou pour l’approche serverless avec Azure Functions. Comme pour AWS, il est difficile de couvrir l’ensemble des services qui concourent à une architecture cloud native.

On note toutefois la récente disponibilité générale d’Azure Container Apps. Ce service exécute le code d’application empaqueté dans n’importe quel conteneur sans se soucier de l’exécution ou du modèle de programmation. Selon Microsoft, il doit permettre aux développeurs de se concentrer sur la logique métier qui fait la valeur ajoutée de leurs applications. Ils n’ont plus à gérer les machines virtuelles, l’orchestrateur ou l’infrastructure cloud sous-jacente.

Comme AWS, Microsoft Azure fait par ailleurs de la pédagogie. Dans son fonds documentaire, le fournisseur rappelle ce qu’est une application cloud native et ses caractéristiques. En mettant bien sûr en avant son propre environnement de développement .NET.

Google Cloud Deployment Manager, l’Infrastructure-as-a-Code de Google Cloud

Le dernier hyperscaler, Google Cloud, n’est pas en reste. A l’origine, rappelons-le, de Kubernetes, la firme de Mountain View est particulièrement légitime à s’exprimer sur l’approche cloud native. Dans un billet de blog, un de ses architectes experts détaille quels sont les cinq principes qui président à ce type d’architecture, l’un d’eux étant de privilégier… les services managés.

De ce côté, l’offre de Google Cloud est bien fournie. Service de déploiement d’infrastructures, Google Cloud Deployment Manager repose sur approche « Infrastructure-as-a-Code » similaire à Terraform. On peut aussi citer Google Cloud Build, plateforme d’intégration et de livraison en continu (CI/CD) sans serveur.

Pour favoriser le développement d’applications cloud native, Google Cloud joue sur la gamification. Les développeurs qui créent des applications web sans serveur sur Google Cloud à l’aide de Cloud Run (applications conteneurisées) et Firebase (applications mobiles) gagnent des badges de compétences.





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