Des composants du satellite OneSat reconfigurable vont être imprimés en 3D

Des composants du satellite OneSat reconfigurable vont être imprimés en 3D


L’AIG de 3D Systems a élaboré la solution de fabrication additive de bout en bout pour la production des composants du réseau d’antennes.

La société 3D Systems, spécialisée dans les solutions de fabrication additive, a annoncé un partenariat avec Airbus Defence and Space pour concevoir des composants du satellite OneSat, dont la mise en service est prévue pour 2023.

OneSat est l’appellation d’une série de satellites construits par Airbus Defence and Space pour les services de télécommunications par satellite depuis l’orbite géostationnaire. Les entreprises ont signé un contrat pluriannuel pour le développement d’antennes destinées à l’ensemble du parc de OneSat.

L’Application Innovation Group (AIG) de 3D Systems, composé d’ingénieurs et d’experts, a été sollicité pour élaborer une solution de fabrication additive de bout en bout, qui comprend des matériaux, la technologie d’impression 3D, des logiciels et la maîtrise des applications, pour la production des composants critiques du réseau d’antennes de ces satellites « entièrement reconfigurables ».

Allègement des pièces et vitesse d’impression

La production de tels composants par fabrication additive apportera « la liberté de conception requise pour alléger les pièces, optimiser leurs performances et accélérer leur mise sur le marché », précise le spécialiste dans un communiqué.

3D Systems a déjà collaboré avec la division d’Airbus, notamment autour du développement du premier filtre radiofréquence (RF) imprimé en 3D, destiné à être utilisé dans des satellites de télécommunications commerciaux.

Chaque satellite OneSat nécessite deux grands réseaux d’antennes, l’un pour transmettre les signaux et l’autre pour les recevoir. Dans le cadre de ce projet, 3D Systems s’appuie sur la solution DMP Factory 500 pour produire en série les composants de l’antenne en LaserForm AlSi10Mg avec des paramètres développés par l’AIG pour atteindre l’épaisseur de couche requise de 30 µm, indique la société.

La solution DMP Factory 500 a été retenue sur la base de trois critères : son volume de fabrication (500 mm x 500 mm x 500 mm), sa précision et sa vitesse d’impression. De plus, « la configuration multilaser intelligente de cette imprimante permet de produire des pièces de grande taille sans soudure », précise l’entreprise.

Critère innovant

L’AIG assure également la gestion de projet. A ce titre, l’entreprise a identifié des sous-traitants capables de se charger du post-traitement et du contrôle qualité des pièces. 3D Systems dirige aussi le processus de transfert technologique pour permettre à « un fournisseur de niveau 1 de faire passer la production de ces composants entièrement qualifiés à une vitesse supérieure », dit-elle.

« Notre partenariat de longue date avec Airbus Defence and Space est très important pour nous, et nous sommes heureux de constater que le travail que nous réalisons ensemble continue de porter ses fruits dans le secteur des satellites de télécommunications », se réjouit Michael Shepard, vice-président du segment aérospatial et défense de 3D Systems.

« OneSat est un produit véritablement révolutionnaire, et nous voulions que notre processus de conception et de fabrication présente ce même niveau d’innovation », ajoute Stephen Phipps, le responsable du programme d’antenne OneSat chez Airbus Defence and Space. « Tous les aspects, de la qualité des pièces imprimées jusqu’à la qualification des pièces, en passant par la gestion de la qualité et la gestion globale du projet, ont aidé Airbus defence and Space à conserver sa position de leader. »





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