Plusieurs millions de débris tournent depuis des années autour de notre Terre : l’orbite spatiale est polluée par l’humanité depuis qu’elle accède à l’espace.
Restes de lanceurs, débris divers, satellites ou laboratoires spatiaux en perdition… Ces débris se présentent comme autant de menaces pour chaque fusée ou module qui souhaite accéder à l’espace.
En outre, l‘ISS est régulièrement contrainte d’ajuster sa trajectoire pour éviter certains débris. Et si les plus gros sont référencés et surveillés par les agences spatiales, de nombreux débris restent à la dérive comme autant de menaces pour les satellites et missions diverses, avec le risque d’un effet boule de neige catastrophique.
EX-Fusion, a Japanese startup, will install a ground-based pulsed laser system that can slow small (<10 cm) space junk enough to force objects to deorbit…
The laser will be based in Canberra, where EOS Space Systems will provide detection tech.
(Nikkei) https://t.co/VixeYGLoL5 pic.twitter.com/RljZTTbOXm— Steven Ashley (@steveashleyplus) January 16, 2024
Ex-Fusion, une startup japonaise a ainsi récemment présenté un plan visant à nettoyer l’orbite de ces débris spatiaux à l’aide de puissants rayons laser. L’idée est de ne pas quitter le sol terrestre pour intervenir, et d’émettre un puissant rayon laser à pompage diode (DPSSL) sous forme de pulsations dans la direction opposée à la rotation d’un débris. Ces pulsations devraient permettre de diminuer la vitesse orbitale du débris, qui ne serait plus assez rapide pour maintenir son orbite et chuterait alors vers la Terre avant de se désintégrer lors de sa rentrée atmosphérique.
La startup s’est associée à EOS Space Systems, une société australienne qui propose la détection et le suivi de débris en orbite d’une taille inférieure à 10 cm.
Le scénario pourrait être crédible, mais reste à savoir qui paiera la facture.