« En plus de prévenir l’impact du numérique sur la planète, les géants de la tech mondiale ont les moyens de stimuler la recherche »

« En plus de prévenir l’impact du numérique sur la planète, les géants de la tech mondiale ont les moyens de stimuler la recherche »


Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié, en avril, son très attendu rapport consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. En mars, c’est l’Arcep, le régulateur des télécoms, qui publiait le rapport « Pour un numérique soutenable » avec onze propositions pour réduire l’empreinte environnementale du numérique.

Celle-ci représente de 3 % à 4 % des émissions mondiales et 2,5 % au niveau national. Si pour l’instant la part du numérique dans l’ensemble de ces émissions semble moindre comparée à d’autres secteurs, la croissance effrénée des usages et des services numériques pourrait augmenter son impact de 60 % d’ici à 2040 au niveau national.

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Les entreprises peuvent grandement contribuer à la réduction de leur empreinte environnementale en plaçant le développement durable au cœur de leur consommation numérique et de leurs investissements. Si, par le passé, nous avons fait des choix qui se sont avérés désastreux pour la planète en matière d’énergie ou de production de biens, les connaissances et technologies actuelles permettent de ne pas reproduire ces erreurs.

De plus en plus d’entreprises inscrivent l’écologie au cœur de leurs choix stratégiques et intègrent le volet numérique dans cette perspective. De l’externalisation de leurs ressources informatiques au financement de la production d’énergies vertes, en passant par le soutien d’innovations destinées à limiter le réchauffement climatique, elles peuvent dès aujourd’hui réduire considérablement l’incidence de leur activité numérique. Les leaders de la tech doivent aussi encourager leurs clients et partenaires à adopter des bonnes pratiques par des solutions plus respectueuses de la planète.

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Le numérique et le cloud ne peuvent plus être dissociés. Que ce soit du point de vue du consommateur ou des entreprises, les services numériques consommés produisent des données hébergées et traitées dans le cloud et donc dans des datacentres. Les fournisseurs de datacentres ont la possibilité de pousser l’ensemble de la filière et leurs clients vers une frugalité informatique et un usage durable des ressources. La filière s’est engagée il y a longtemps à contribuer à la neutralité carbone mondiale, avec un approvisionnement en énergies renouvelables pour alimenter le fonctionnement des sites, ou encore par la mise en place de mécanismes permettant la récupération de la chaleur des sites pour nourrir les réseaux de chaleur des municipalités ou de bâtiments à proximité.

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