et si le pickup électrique embarquait finalement de nouvelles batteries ?

et si le pickup électrique embarquait finalement de nouvelles batteries ?


Pour rendre les véhicules électriques plus performants et surtout moins chers, il faudra passer par des évolutions des batteries électriques embarquées afin d’en faire baisser le prix par kWh.

En 2020, Tesla a annoncé une cellule 4680 promettant 5 fois plus de densité énergétique pour des performances amplifiées de ses véhicules électriques et avec une procédé de fabrication moins coûteux (jusqu’à 50%) qui doit permettre de baisser les prix une fois que la production de masse sera en place.


Mais justement, cette mise en production s’est révélée plus compliquée. Tesla espérait la lancer en 2022 mais n’a toujours pas obtenu de résultats satisfaisants. Cette situation a compliqué le lancement de son pickup électrique Tesla Cybertruck qui devait les utiliser mais dont les dernières rumeurs indiquent qu’il devra rester sur les cellules 2170 des véhicules actuels.

Bientôt la fin des soucis pour la cellule 4680 ?

L’agence Reuters indique que Tesla est actuellement en contact avec des fournisseurs chinois et coréens pour éliminer les problèmes d’approvisionnement de matière qui permettront de baisser le coût des batteries et de lancer sérieusement la production aux Etats-Unis.

Tesla batterie cellule 4860 02

La cellule 4680 présentée au Tesla Battery Day en 2020

Si ces difficultés sont résolues à court terme, le Cybertruck pourrait finalement bien utiliser les cellules 4680 pour ses batteries. Reuters indique que le constructeur a réfléchi à trois possibilités : utiliser les cellules 2170 actuelles (mais en révisant les performances à la baisse), utiliser des batteries LiFePO4 (phosphate de fer lithié) ou passer aux cellules 4680 si leur disponibilité le permet.

La cellule 4680 se fait désirer

Cette disponibilité effective serait l’une des causes des multiples reports du Cybertruck qui doit finalement être mis en production en fin d’année avec les premières livraisons attendues début 2024.

La transformation des prototypes en cellules produites en série s’est révélée plus difficile que prévue et une première génération de cellules 4680 produites sur le site de Fremont n’a pas tenu ses promesses en matière de densité énergétique, révèle Reuters.

Si la firme parvient à finaliser la cathode à haut taux de nickel rapidement, elle pourrait augmenter sa cadence de production de cinq fois d’ici la fin de l’année et envisager la cellule 4680 comme le pivot de sa stratégie pour atteindre l’objectif de 20 millions de véhicules électriques produits annuellement d’ici 2030.





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