Meta mise plus que jamais sur l’intelligence artificielle générative : le groupe a déployé son assistant Meta AI sur tous ses réseaux sociaux et sur le web. Le bot, capable de faire la conversation et de générer des images, est propulsé par le grand modèle de langage du bot Llama 3, lui aussi tout nouveau.
Plein pot sur l’IA générative. Meta a lancé un nouveau bot, Meta AI, sur WhatsApp, Instagram, Facebook et Messenger. On peut le faire apparaitre dans une discussion en touchant la zone de saisie de texte, dans le moteur de recherche de ces applications, ou encore dans le flux de Facebook où il passe une tête sous la forme de cartes sous les publications.
Le bot qui met les pieds partout
Meta a aussi pensé à ceux qui ne fréquentent pas ces plateformes : un site web, meta.ai, est disponible pour répondre à toutes les questions. Il reprend l’interface de ChatGPT, et on peut l’utiliser sans se connecter à un compte Meta au préalable. Mais pour débloquer les fonctions de création d’images, de synchronisation avec Messenger ou encore pour obtenir l’historique des conversations, il faudra se connecter.
Le bot a été lancé dans une poignée de pays, dont les États-Unis, le Canada, l’Australie, Singapour, l’Afrique du Sud… S’il peut comprendre le français, mais mieux vaut l’utiliser dans sa langue maternelle (l’anglais) car il coince rapidement sur les requêtes en français. Meta promet d’ajouter plus de pays au tableau de chasse de l’assistant, sans préciser si l’Europe fera partie de la deuxième vague.
Meta.ai s’appuie sur Llama 3, le plus grand modèle de langage (LLM) mis au point par l’entreprise. Bien sûr, Meta affirme que son LLM surpasse les autres modèles — GPT 4, Gemini — sur des tâches clé et sur la programmation, entre autres. Le groupe propose aussi deux autres LLM plus petits, open source, à destination des développeurs. Une version multimodale encore plus évoluée sera disponible dans les prochains mois.
Meta ne ferme cependant pas la porte aux rivaux : l’assistant intègre les résultats (en temps réel) de Bing et de Google pour répondre aux requêtes de l’utilisateur. L’outil de création d’images, qui génère des visuels à toute vitesse, peut aussi créer des animations à télécharger en MP4. Les premiers résultats sont assez convaincants, reste à voir si ce bot ne va pas s’emmêler les pinceaux. Gemini est ainsi parti sur un mauvais pied…
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Par : Opera
Source :
Meta