J’ai testé un grand nombre de mini-PC. Et ils ont tendance à tomber dans l’une des deux catégories suivantes : décevants ou performants. La plupart d’entre eux tendent vers la première catégorie. Mais lorsque vous en trouvez un qui se situe dans la seconde, c’est une expérience plutôt sympa.
Lorsque j’ai ouvert le carton du Herk Pulsar, le petit PC vert m’a immédiatement fait dire : « C’est vraiment mignon ». Mais vaut-il son prix de 335 € ?
Il n’a pas fallu longtemps pour répondre à cette question.
Les principales conclusions de ZDNET sur le Herk Pulsar
- Le Herk Pulsar est disponible dès maintenant sur le site officiel au prix de 335 €.
- Ce petit PC dispose de plus de puissance que ce dont vous avez besoin pour des tâches moyennes.
- Certains coloris ont tendance à se vendre rapidement.
Les caractéristiques techniques du Herk Pulsar
- CPU – AMD Ryzen 7 (2,0 GHz en base et 4,5 GHz en boost) avec 8 cœurs et 16 threads
- GPU – Radeon Vega 8 iGPU
- RAM – LPDDR4 3200 double SODIMM
- Stockage – M.2 2280 NVMe PCIe4.0 x 4 (1 To inclus).
- Connectivité – LAN 2,5 Gbps, WiFi6e, Bluetooth 5.2.
- Ports – USB 3.2 x 2, USB 2 X 2, USB 4 X 2
- Dimensions – 110 mm x 110 mm x 45 mm
Mon expérience avec le Herk Pulsar
Un PC minuscule et mignon n’inspire pas toujours confiance dans ses performances. A-t-il été conçu pour n’être rien d’autre qu’un outil de navigation sur le web ? Après tout, c’est la majorité de ce que les gens font aujourd’hui sur leur PC.
Je tiens à préciser en préambule que la plupart des mini PC que je teste proposent des versions Linux. Mais pour une raison ou une autre, les entreprises continuent de m’envoyer des appareils fonctionnant sous Windows et, à chaque fois, je suis frustré par le système d’exploitation.
Ce n’est pas une critique du matériel. Mais quand on est habitué à l’efficacité et à la facilité d’utilisation de Linux, on a toujours l’impression de faire un pas en arrière avec Windows. Tout d’abord, l’installation de Windows est un véritable calvaire. Alors que Linux démarre pour la première fois et que vous êtes prêt à courir en quelques secondes, Windows prend un temps fou pour se mettre à jour, configurer votre compte utilisateur, vous proposer de nombreuses mises à jour que vous refuserez inévitablement, pour finalement vous amener à l’écran de connexion.
Après environ quarante-cinq minutes de saisie, de clics et d’attente, je suis arrivé à l’écran de connexion et j’ai saisi mon code PIN. Dès que je me suis retrouvé sur le bureau, j’ai commencé à ouvrir des applications pour avoir une première idée de la façon dont le Pulsar réagissait, et j’ai été immédiatement impressionné.
Réactivité à tous les étages
Microsoft Edge s’est ouvert presque immédiatement.
Les ports ne manquent pas sur ce petit PC. Jack Wallen/ZDNET
À ma grande surprise, même Opera s’est ouvert instantanément.
J’ai ensuite installé Ollama/Msty pour voir comment le Pulsar gérerait l’IA locale. J’étais certain que le Pulsar s’étoufferait dans ce processus. Mais à ma grande surprise, il l’a très bien géré. Bien que j’ai dû installer/utiliser Msty en mode CPU uniquement, je l’ai trouvé très réactif.
Lors de l’exécution d’une requête, il y a une pause évidente au début. Mais lorsque la réponse arrive enfin, elle est bien plus rapide que sur mon MacBook Pro (M1). C’est énorme.
Je n’ai entendu qu’une seule fois le ventilateur du Pulsar se mettre en marche. Et c’était lors de l’utilisation de Msty. Ce n’est pas une surprise, étant donné à quel point l’IA localisée peut être gourmande en ressources (surtout en mode CPU-only). Malgré cela, le ventilateur était à peine perceptible (je me trouvais dans une pièce très silencieuse).
Les conseils d’achat de ZDNET pour le Herk Pulsar
La conclusion est simple : le Herk Pulsar est un petit démon de la vitesse. Et si vous cherchez un PC bon marché qui prend peu de place (mais qui est très puissant), ce petit bonhomme est une aubaine.
De plus, le Pulsar est disponible dans de superbes couleurs : vert, bleu, rose ou rouge.
Si je disposais d’un espace limité et que je voulais un PC équipé d’AMD Ryzen 7, vous pouvez être sûr que je me jetterais dessus. Bien sûr, je commanderais une version Linux, car je ne peux qu’imaginer qu’elle serait encore plus performante que l’option Windows.