Système européen de positionnement par satellite, Galileo s’appuie actuellement sur une constellation de 28 satellites en orbite à 23 222 km d’altitude. Les 27e et 28e satellites ont été lancés fin 2021 pour un service qui concerne plus de 3 milliards de personnes dans le monde.
Avec la constellation Galileo, 23 satellites sont utilisables, alors que quatre ne le sont pas et qu’un satellite n’est pas disponible. Pour de nouveaux lancements de satellites Galileo, il faudra encore attendre et ils seront effectués avec Ariane 6… sauf surprise avec un lanceur non européen.
Si Galileo refait parler de lui cette semaine, c’est en raison de l’annonce de la mise en fonction du service de haute précision HAS (High Accuracy Service). Auparavant, il était » seulement » proposé une précision horizontale de 1 m.
Un positionnement encore plus précis
Disponible gratuitement, le service HAS offre une précision horizontale de 20 cm et une précision verticale de 40 cm à l’échelle mondiale, après une convergence de 300 secondes (Service Level 1).
Ultérieurement, il sera proposé un autre niveau (Service Level 2) visant un temps de convergence de 100 secondes, pour une couverture des territoires européens uniquement. Il nécessitera l’utilisation de stations terrestres supplémentaires.
Une disponibilité via Internet
L’Agence spatiale européenne souligne que le nouveau message de correction du service HAS est intégré dans la bande E6 du signal de Galileo. L’ESA prévient ainsi qu’il n’y a généralement pas d’accès avec des smartphones et des produits grand public, mais pour des récepteurs haut de gamme.
Néanmoins, l’ESA ajoute que le message est également disponible via Internet. » Cela ouvre la perspective d’une large adoption par les appareils connectés. «
» Avec HAS, Galileo devient la première constellation capable de fournir un service de haute précision à l’échelle mondiale et directement grâce au signal dans l’espace et via Internet. Cette nouvelle fonctionnalité de Galileo favorisera l’innovation dans de nombreux secteurs en aval « , déclare Rodrigo da Costa qui est à la tête de l’Agence de l’Union européenne pour le programme spatial.