l’application officielle est disponible pour vous, mais faites attention

Microsoft ajoute un copilote pour tout


La semaine dernière, OpenAI a introduit une application ChatGPT pour iOS. Prenant en charge la saisie vocale grâce à l’intégration du système de reconnaissance et modèle Whisper, elle synchronise en outre l’historique sur les divers appareils.

Gratuite, l’application offre par ailleurs l’accès aux capacités de GTP-4 aux abonnés à ChatGPT Plus, ainsi qu’un temps de réponse plus rapide et un accès anticipé à des fonctionnalités. Pour son lancement, elle n’était toutefois disponible qu’aux États-Unis.

Le déploiement pour d’autres pays n’a finalement pas tardé. Via l’App Store d’Apple, l’application ChatGPT pour iOS est par exemple désormais proposée en France. Ce déploiement pour davantage de pays ne cesse de prendre de l’ampleur.

Attention quand même…

L’arrivée d’une application ChatGPT officielle pour Android est prévue, mais sans calendrier précis pour le moment. À souligner que la découverte de cette application officielle dans l’App Store peut souffrir d’un référencement qui n’est pas forcément à la hauteur de l’engouement suscité, même s’il s’améliore.

L’occasion de rappeler qu’il faut faire preuve de vigilance pour ceux qui désirent bénéficier de l’application ChatGPT sur smartphone. Attention aux clones, voire aux applications potentiellement malveillantes. Sinon, il reste la version web.


Selon des données du cabinet data.ai rapportées par TechCrunch, l’application ChatGPT d’OpenAI pour iOS avait dépassé le demi-million de téléchargements au cours des six premiers jours de son lancement, et donc uniquement pour les États-Unis.

Une menace du patron d’OpenAI pour l’Europe ?

En déplacement en Europe, Sam Altman a laissé entendre qu’OpenAI pourrait cesser ses activités dans l’Union européenne, si l’entreprise n’est pas en mesure de se conformer aux dispositions de la nouvelle législation sur l’intelligence artificielle en cours d’élaboration.

Le patron d’OpenAI souffle le chaud et le froid. S’il pointe du doigt des régulations trop contraignantes sur le plan technique, il est dans le même temps demandeur d’un encadrement de l’IA générative.

 » Il ne sert à rien de tenter de faire un chantage en clamant qu’en élaborant un cadre clair, l’Europe retarde le déploiement de l’IA générative. […] Nous visons à aider les entreprises dans leur préparation « , a réagi Thierry Breton, commissaire européen en charge du marché intérieur.





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