le rover indien Pragyan en mode Sleep sur la Lune

le rover indien Pragyan en mode Sleep sur la Lune


Déployé sur la surface de la Lune le 24 août dernier, le rover Pragyan de la mission indienne Chandrayaan-3 a parcouru plus d’une centaine de mètres autour du site d’alunissage de l’atterrisseur Vikram.

L’Agence spatiale de l’Inde (ISRO ; Indian Space Research Organisation) annonce que l’astromobile a accompli sa mission nominale. Pragyan est actuellement stationné en toute sécurité non loin de Vikram et mis en mode veille. Un mode Sleep dans lequel va aussi entrer l’atterrisseur.

Ayant leurs données transmises sur Terre via Vikram, les charges utiles scientifiques APXS (Alpha Particle X-Ray Spectrometer ; spectromètre à particules alpha et rayons X) et LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscope ; spectroscope laser) de Pragyan ont été désactivées.

Un réveil vers le 22 septembre ?

L’ISRO souligne que le panneau solaire du rover est orienté en direction du prochain lever de Soleil prévu le 22 septembre, après une nuit de l’équivalent de deux semaines sur Terre.


Reste désormais à espérer que Pragyan sera en mesure de se réveiller à l’occasion de son prochain jour lunaire, et qu’il en sera de même pour Vikram.

L’atterrisseur et le rover ont été conçus pour fonctionner pendant un jour lunaire (environ 14 jours terrestres). C’est donc d’ores et déjà un succès pour Chandrayaan-3.  » Espérons un réveil réussi pour une autre série de missions ! Sinon, Pragyan y restera pour toujours en tant qu’ambassadeur lunaire de l’Inde « , écrit l’ISRO sur X.

Des confirmations in situ avec Pragyan

Dans le cadre de son court périple sur le sol de la Lune et à proximité du pôle Sud, Pragyan a permis de découvrir et confirmer la présence de soufre, en plus d’éléments attendus comme l’aluminium, calcium, fer, chrome et titane.

 » D’autres mesures ont révélé la présence de manganèse, de silicium et d’oxygène. Des recherches approfondies sur la présence d’hydrogène sont en cours « , indiquait fin août l’Agence spatiale de l’Inde.

De telles informations permettent de compléter notre connaissance sur l’histoire de notre satellite naturel et plus encore de notre système solaire. Elles sont aussi à replacer dans le contexte de la préparation de futures missions lunaires et l’exploitation de ressources sur site.

N.B. : Source images : ISRO.





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