Le télescope spatial Hubble sait encore faire des découvertes étonnantes sur les exoplanètes

Le télescope spatial Hubble sait encore faire des découvertes étonnantes sur les exoplanètes


S’il a perdu de sa superbe face aux images saisissantes captées par James Webb, le télescope spatial Hubble a toujours de la ressource pour réaliser des découvertes importantes.

L’observation de l’exoplanète Gj 9827d en est un exemple. Le télescope Hubble y a détecté de la vapeur d’eau dans son atmosphère. Ce n’est pas une nouveauté en soi mais c’est la première fois que les chercheurs en trouvent sur une aussi petite planète, à pene deux fois le diamètre de la Terre.

Pour autant, cette explanète tiendrait plutôt d’une proximité avec Vénus et ses températures de 400 degrés en surface. Pour y rechercher de la vie, on repassera mais la découverte par Hubble est intéressante dans la mesure où c’est la première fois qu’on est sûr que la vapeur d’eau détectée provient bien de la planète.

Une petite planète rocheuse riche en eau ?

Jusqu’à présent, l’observation de vapeur d’eau à proximité de petites planètes ne permettait pas de déterminer si elle provenait de l’exoplanète elle-même ou de son étoile. Même la puissance d’observation du télescope James Webb permet difficilement de faire la distinction.


L’étoile Gj 9827 autour de laquelle évolue l’exoplanète se situe à 97 années-lumière de la Terre, du côté de la constellation des Poissons. Les multiples observations sur plusieurs années par la méthode du transit (l’observation de la planète lorsqu’elle passe devant son étoile) ont permis d’obtenir de précieuses informations, même avec le « vieux » télescope spatial Hubble.

Cela n’a toutefois pas suffi pour caractériser pleinement Gj 9827d. Elle pourrait être une sorte de super Terre avec un coeur rocheux et une légère atmosphère l’entourant ou bien autre chose.

Un monde aquatique ou simplement surchauffé ?

La composition de l’atmosphère est elle-même incertaine. Elle pourrait contenir un peu de vapeur d’eau au milieu d’autres composants dominants comme de l’hydrogène ou bien être majoritairement composée de vapeur d’eau. La faible teneur détectée en hydrogène tend vers cette seconde hypothèse.

La nature de l’atmosphère peut aussi donner des informations sur l’origine de la planète, soit formée à proximité de son étoile soit à plus grande distance avant une migration qui l’en a rapprochée.

La découverte réalisée par la NASA et l’ESA permet en tous les cas de confirmer la diversité des types d’atmosphères pour les planètes rocheuses. Les détections des télescopes spatiaux portent le plus souvent sur des planètes géantes gazeuses et tout ce qui peut nous en apprendre plus sur de petites planètes rocheuses comme la Terre est bon à prendre.



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