Le vélo musculaire ou le vélo électrique font partie des moyens de transport préconisés par le gouvernement pour tenter de réduire l’utilisation de la voiture et par extension les émissions de gaz à effet de serre.
Le vélo est aussi un bon moyen pour se maintenir en forme au quotidien, sans forcément rouler des mécaniques. Transformer les petits trajets habituellement réalisés en voiture en parcours à vélo peut enfin contribuer à diminuer comme le covoiturage (qui va aussi bénéficier d’incitations financières à partir de janvier 2023) le trafic routier et les embouteillages.
Les aides prolongées en 2023
Pour inciter à la pratique et faciliter l’équipement, notamment pour les ménages modestes, le gouvernement a donc mis en place un plan Vélo armé d’un fonds de 250 millions d’euros, répartis en investissements d’infrastructures et en aides à l’achat d’un vélo.
Ces contributions à l’acquisition d’un vélo, à assistance électrique (VAE) ou non, avaient été renforcées durant l’été 2022 et devaient s’arrêter au 31 décembre 2022.
Elles seront finalement prolongées tout au long de 2023. Les dispositions restent globalement les mêmes et restent d’abord destinées aux ménages à faibles revenus et aux personnes handicapées.
Le revenu fiscal de référence légèrement rehaussé
Pour 2023, le revenu fiscal de référence maximum pour en bénéficier est légèrement relevé à 14 089 € (au lieu de 13 489 € précédemment) et 6358 € (au lieu de 6300 €) pour les aides renforcées, avec la volonté de « couvrir 50% des ménages les plus modestes« .
Autre nouveauté, les aides nationales n’ont plus besoin d’être associées à une aide locale (subvention municipale ou régionale) pour être validées et elles sont désormais ouvertes aussi aux vélos pliants. Enfin, l’aide ne pourra pas représenter plus de 40% du prix du vélo.