Les débris spatiaux font l’objet de toutes les attentions

Les débris spatiaux font l'objet de toutes les attentions


Alors que les États-Unis envisagent d’instaurer une règle pour réduire de 25 à 5 ans le nombre d’années dont disposent les opérateurs de satellites pour se débarrasser de leurs satellites après la fin d’une mission, la NASA a annoncé qu’elle financerait trois études visant à comprendre le problème croissant des débris spatiaux et les outils à mettre en oeuvre pour atténuer ce danger.     

Avec l’augmentation du nombre de satellites en orbite basse (LEO), les déchets spatiaux deviennent une menace réelle pour les vaisseaux spatiaux, l’accès à l’espace et la Station spatiale internationale, ainsi que pour l’économie qui se construit en orbite autour d’entreprises comme SpaceX, Amazon et les acteurs traditionnels de la défense et de l’aérospatiale, notamment Boeing, Northrup Grumman, Thales, Lockheed Martin et Airbus.

Comme le note la NASA, les déchets spatiaux sont principalement constitués de débris de mission et de fragmentation, d’engins spatiaux non fonctionnels et d’étages de fusée abandonnés, tous fabriqués par des humains. La NASA affirme prendre la menace des débris orbitaux au sérieux. « Les débris orbitaux sont l’un des grands défis de notre époque », explique Bhavya Lal, administrateur associé de l’Office of Technology, Policy, and Strategy du siège de la NASA.

Décharge à ciel ouvert

Les recherches que la NASA finance visent à comprendre la dynamique de l’environnement orbital et à explorer les politiques permettant de limiter la création de débris et d’atténuer l’impact des débris existants. « Le maintien de notre capacité à utiliser l’espace est essentiel pour notre économie, notre sécurité nationale et l’entreprise scientifique et technologique de notre pays. Ces prix financeront la recherche pour nous aider à comprendre la dynamique de l’environnement orbital et montrer comment nous pouvons développer des politiques pour limiter la création de débris et atténuer l’impact des débris existants », relève aussi ce dernier.

Les capteurs du réseau de surveillance de l’espace (SSN) du Pentagone repèrent 27 000 débris spatiaux, qu’ils soient d’origine humaine ou qu’il s’agisse de météoroïdes, s’ils ont un diamètre de cinq centimètres en orbite terrestre basse et d’un mètre en orbite géosynchrone. Le SSN ne suit pas le nombre beaucoup plus important de petits morceaux de déchets en orbite proche de la Terre, qui sont encore suffisamment grands pour menacer les vols spatiaux habités et les missions robotiques, selon la NASA.

Selon la NASA, 23 000 débris plus gros qu’une balle de baseball orbitent autour de la Terre à des vitesses pouvant atteindre 28 163 km/h (17 500 mph). Les essais antisatellites (ASAT) viennent s’ajouter au problème des débris.

En 2007, la Chine a utilisé de manière controversée un missile pour détruire un ancien satellite météorologique dans le cadre d’un test antisatellite, créant plus de 3 500 débris de grande taille pouvant être suivis et de nombreux autres petits débris spatiaux non suivis. En novembre 2021, la Russie a effectué un essai antisatellite à « ascension directe » qui a généré au moins 1 500 débris orbitaux traçables, selon l’US Space Command.

Source : ZDNet.com





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