l’Europe se réchauffe deux fois plus vite qu’ailleurs

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L’Europe doit s’attendre à subir de durs effets en matière de réchauffement climatique. Selon l’OMM (Organisation météorologique mondiale), le Vieux Continent est « le continent de la planète qui se réchauffe le plus vite » et 2022, avec ses phases de chaleur, sa sécheresse et ses feux de forêt géants n’a été que le prélude de ce qui se prépare, d’après les données du réseau de satellites Copernicus dédié à l’observation du changement climatique.

L’an dernier, la température moyenne en Europe était supérieure de 2,3 degrés par rapport à la période pré-industrielle (1900), bien au-delà de +1,5 degré défini lors des Accords de Paris de 2015 à l’issue de la COP21.

« Le stress thermique record » de 2022 devrait se multiplier ces prochaines années, poussant à bout des écosystèmes qui n’ont plus le temps de se régénerer et de se préparer aux vagues de chaleur suivantes.

Des conséquences humaines

Le rapport 2022 de l’OMM alerte sur la surmortalité engendrée par le changement climatique en Europe en l’évaluant à 16 365 décès tandis que 156 000 personnes ont été affectées par les aléas météorologiques.


Evolution des températures en Europe (source : OMM / Copernicus)

L’Europe occidentale et méridionale ont été les zones principalement touchées par la hausse des températures (même si 2022 n’est pas l’année la plus chaude jamais enregistrée), avec des niveaux de précipitation très faibles.

Dans ce contexte assez sombre, l’OMM trouve une note d’espoir en observant que les énergies renouvelables ont permis pour la première fois en 2022 de produire plus d’électricité que le gaz naturel.

Le solaire de plus en plus intéressant

L’électricité produite en solaire et en éolien a représenté 22,3% de la production européenne, contre 20% pour le gaz et de nombreux projets sont en cours pour renforcer cette tendance.

L’OMM note d’ailleurs que le rayonnement solaire à la surface de la Terre a été le plus élevé enregistré en 2022 depuis le début des mesures dans les années 1980, favorisant les installations au Sud de l’Europe tandis que l’éolien serait plus productif au-dessus de l’océan.

Si solaire et éolien se complètent, la tendance est à l’augmentation du rayonnement solaire de surface tandis que la vitesse du vent et les précipitations pour l’hydroélectricité ne montrent pas de tendance particulière.



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