l’influenceuse Maeva Ghennam porte plainte pour « harcèlement » et « menaces de mort »

l’influenceuse Maeva Ghennam porte plainte pour « harcèlement » et « menaces de mort »


L’influenceuse et star de téléréalité Maeva Ghennam a déposé, lundi 6 novembre, une plainte contre X pour « harcèlement moral », « appels téléphoniques malveillants » et « menaces de mort », en raison des violents messages qu’elle a reçus à la suite d’une vidéo de soutien aux Palestiniens postée sur ses réseaux sociaux, selon les informations du Monde.

Dans la foulée des attaques du Hamas en Israël survenues le 7 octobre, la jeune femme de 26 ans, suivie par plus de 3,2 millions d’abonnés sur Instagram et 2,5 millions de personnes sur Snapchat, avait pris position sur le conflit, notamment dans une vidéo postée sur l’application TikTok, supprimée aujourd’hui. « Ce qui est arrivé à Israël, je ne suis pas du tout d’accord avec ça, mais on en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ? », pouvait-on l’y entendre dire. Dans le même enregistrement, l’influenceuse avançait aussi une analyse aux accents complotistes sur le conflit : « C’est l’armée la plus forte du monde, le Hamas n’est pas une grande armée. Expliquez-moi comment ils n’étaient pas au courant de cette attaque. (…) Ils ont laissé faire pour qu’après, il y ait des représailles (…) »  

Maeva Ghennam, qui assume sa prise de parole (elle a continué de poster des vidéos sur le sujet), a fait état, quelques jours plus tard, auprès de ses abonnés, d’un harcèlement massif sur ses réseaux mais aussi sur son téléphone, ses deux numéros de portables ayant circulé dans des groupes WhatsApp. Sur cette dernière plate-forme, des groupes ont même été constitués avec pour seul but d’insulter la star de téléréalité, à l’instar d’un espace baptisé univoquement « Maëva la pute ». Dans une vidéo postée le 11 octobre, et dont de nombreuses copies subsistent en ligne, elle montre ainsi pendant quelques secondes un flot continu de notifications.

« Pour une simple prise de position sur les réseaux sociaux, ma cliente devient la cible d’attaques numériques lui promettant un viol, la mort et tout un tas de sévices, juge auprès du Monde son avocat, Ilyacine Maallaoui. Loin de se cantonner à ma cliente, les menaces visent également sa mère ; nous espérons une réponse rapide de l’institution judiciaire, la situation est intenable. » Bien qu’installée à Dubai, Mme Ghennam appréhende, d’après lui, son prochain retour en France et que soient mises à exécution les menaces.

D’autres personnalités du Web prises pour cible

L’ex-candidate de téléréalité est loin d’être la seule personnalité des réseaux sociaux à avoir ainsi fait l’objet de cyberharcèlement pour avoir exprimé son opinion sur le conflit en cours. L’ex-agente d’influenceurs Magali Berdah a, par exemple, affirmé auprès de BFM-TV avoir fait l’objet de virulents messages après avoir posté un message en faveur d’Israël, le 8 octobre. Le 19 octobre, c’était au tour de la star de YouTube Lena Situations d’expliquer, sur Instagram, avoir reçu des « menaces » qu’elle prend « très sérieusement », à la suite de messages dans lesquels elle disait : « Evidemment que je condamne la violence vers les juifs, je prie pour les innocents israéliens ; mais mon cœur saigne de la même façon pour le peuple palestinien, qui subit une grande injustice. »

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