L’influenceuse Poupette Kenza condamnée à une amende de 50 000 euros

L’influenceuse Poupette Kenza condamnée à une amende de 50 000 euros


Poupette Kenza, l’une des influenceuses les plus suivies de France sur le réseau social Snapchat, a été condamnée à une amende pénale de 50 000 euros pour des « pratiques commerciales trompeuses », a annoncé, mardi 28 novembre, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). La société Seyana Society de Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, s’est vu infliger cette sanction pour des placements de produits dont « la véritable intention commerciale » n’était pas suffisamment explicite, ainsi que pour la promotion d’un « blanchisseur de dents », présenté comme licite « alors qu’il est interdit à la vente sur le territoire français ».

L’annonce de la condamnation de l’influenceuse au 1,6 million d’abonnés n’est pas une surprise : elle avait elle-même publiquement déclaré au mois d’août avoir reçu un courrier de la DGCCRF l’informant des reproches qui lui étaient faits. En plus de l’amende dont elle doit désormais s’acquitter, la Rouennaise est tenue de diffuser un communiqué au sujet de sa sanction sur ses réseaux sociaux Instagram, TikTok et Snapchat, lui enjoignait alors la DGCCRF dans sa lettre. A l’époque, Poupette Kenza avait annoncé son intention de s’opposer à sa condamnation.

Le montant de la sanction est bien supérieur à celui dont avait dû s’acquitter Nabilla, condamnée en juillet 2021 à 20 000 euros d’amende, elle aussi pour « pratiques commerciales trompeuses » sur Snapchat. Mais les pratiques des influenceurs sont désormais encadrées plus strictement : depuis le début du mois de juin, la DGCCRF a ainsi prononcé plusieurs injonctions contre certains d’entre eux, parallèlement à l’adoption par le Parlement d’un texte régulant leurs pratiques. Ce dernier interdit, par ailleurs, la promotion de certaines choses, comme la chirurgie esthétique ou « l’abstention thérapeutique ». Il interdit ou encadre sévèrement la promotion de plusieurs dispositifs médicaux. Les peines prévues en cas de manquement vont jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d’amende.

Le Monde

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