Mozilla lance aujourd’hui la version 100 du navigateur Firefox, qui a commencé sa vie en tant qu’alternative valable à Internet Explorer en 2004, avant de se voir éclipser par Google Chrome. La dernière version de Firefox arrive aujourd’hui pour Windows, Mac et Linux sur le bureau, ainsi que pour Android et iOS sur le mobile.
Dans sa version desktop, Firefox 100 apporte deux améliorations principales en termes de convivialité. La fonction PiP (Picture-in-Picture), introduite en 2019, permet d’afficher une vidéo dans une fenêtre séparée qui persiste indépendamment du navigateur, de sorte que les utilisateurs peuvent passer d’un onglet à l’autre et continuer à voir une vidéo pendant qu’ils font autre chose.
Firefox prend déjà en charge plusieurs PiP, et la version 100 améliore les sous-titres et le sous-titrage pour cela. Dans un premier temps, les sous-titres et les sous-titres en PiP seront disponibles sur YouTube, Prime Video et Netflix, ainsi que sur les cours en ligne Coursera et Twitter, qui prennent en charge le format WebVTT. La version bêta de Firefox 100 optimise la taille des barres de défilement sur Linux et Windows 11. Ces dernières sont plus fines, car les barres de défilement ne prennent pas de place par défaut.
Les utilisateurs de Linux peuvent modifier la taille dans les paramètres système via about:preferences. Les utilisateurs de Windows 11 peuvent configurer la barre de défilement de Firefox dans Paramètres système > Accessibilité > Effets visuels > Toujours afficher les barres de défilement. Pour modifier les barres de défilement uniquement sur Firefox, utilisez la préférence widget.windows.overlay-scrollbars.enabled de about:config.
La version de la dernière chance pour Firefox ?
Pour rappel, les origines du projet Mozilla remontent à 1998, lorsque Netscape a mis en libre accès le code de Communicator 5.0 et l’a rendu disponible sur le site Mozilla.org. Avant Firefox, Mozilla avait déjà publié le navigateur Mozilla 1.0 en 2002. Quelques mois plus tard, la fondation avait lancé le navigateur Phoenix, qui a ensuite été rebaptisé Firebird, avant d’atterrir finalement sur Firefox.
Construit sur le moteur Gecko de Mozilla, Firefox 1.0 a été lancé en 2004 comme une alternative open source au navigateur propriétaire Internet Explorer de Microsoft, qui dominait alors. Le navigateur promettait alors de bloquer les pop-up, l’intégration de Google Search et d’autres services de recherche, des onglets, des modules complémentaires, etc. Message reçu cinq sur cinq par le grand public : en un an, Firefox avait été téléchargé plus de 100 millions de fois.
En 2004, les dirigeants de Microsoft affirmaient que Firefox n’était pas une menace pour la domination d’Internet Explorer, même si celui-ci avait battu le navigateur maison de Microsoft en 2011 sur le marché européen.
Ces dernières années, le nombre de postes de travail équipés de Firefox a diminué. En 2019, le navigateur de Mozilla comptait environ 250 millions d’utilisateurs actifs mensuels (MAU), avant de chuter à 207 millions d’utilisateurs actifs mensuels en avril. En 2009, Firefox détenait 23,75 % du marché mondial des navigateurs, mais aujourd’hui, il en détient environ 3 %. Encore moins utilisé que Microsoft Edge, il est désormais à des années-lumière du mastodonte du marché, Google Chrome, qui a la main sur 65 % des parts de marché des navigateurs, selon Global Stats Statcounter.
Source : ZDNet.com
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