Nouveau patron pour TikTok en France, mais ça ne va pas changer grand chose

Tiktok France


Pour TikTok, le marché français reste secondaire. C’est du moins ce qu’on peut en conclure suite à la nomination du nouveau président pour l’Hexagone, qu’on ne risque pas de voir dans les bureaux parisiens du réseau social.

En juin dernier, le Sénat s’est intéressé à TikTok et tout particulièrement sur la proximité du réseau social avec le gouvernement chinois. Dans ce cadre, la commission d’enquête avait demandé à Zhao Tian, présidente de la branche France, de venir témoigner. Mais ça n’est jamais arrivé.

Nouveau président américain pour TikTok France

Comme le rappelle L’Informé, c’est Eric Garandeau, le directeur des affaires publiques de l’entreprise en France, qui a joué le rôle du pompier en expliquant que Zhao Tian n’avait jamais rencontré ses collègues français et, pire encore : elle n’avait jamais eu la moindre responsabilité au sein de la branche France.

Tout cela n’avait pas de quoi rassurer les sénateurs, inquiets de l’influence de TikTok en France et de la capacité du réseau social à capter les données des utilisateurs français. Il a aussi été reproché à la sino-canadienne d’avoir fait ses études au sein de l’Académie diplomatique de Pékin, « qui forme les diplomates et tout ce qui est paradiplomatique », décrit le rapporteur de la commission Claude Malhuret. Bref, pas de quoi rassurer les élus.

Dans un geste d’apaisement, TikTok a donc nommé un nouveau président France en la personne d’Adam Presser. Contrairement à la promesse d’Eric Garandeau, ce n’est donc pas un Européen qui prend cette place ; d’ailleurs, Presser devrait rester à Los Angeles, où il occupe aussi le poste de responsable des opérations de l’entreprise au niveau mondial…

Les inquiétudes ne vont donc pas s’envoler comme par magie, ce d’autant que la commission sénatoriale n’a toujours pas reçu de réponse sur le fonctionnement de l’algorithme de TikTok, comme le déplore Claude Malhuret. Il faudra bien que le réseau social fasse des efforts : la législation sur les services numériques (DSA) est entrée en vigueur vendredi dernier. Le texte oblige les grandes plateformes, dont fait partie TikTok, à la transparence pour leurs algorithmes.

Lire DSA : l’heure de vérité a sonné pour les géants du numérique… mais aussi pour l’Union européenne

Source :

L’Informé



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.