Orange et Free souhaitent (encore) prolonger leur accord d’itinérance

Orange et Free souhaitent (encore) prolonger leur accord d'itinérance


Jamais deux sans trois. Après avoir déjà prolongé par deux fois l’itinérance historique de Free sur les réseaux 2G/3G d’Orange jusqu’au 31 décembre de cette année, les deux opérateurs se verraient bien réitérer l’expérience, jusqu’en 2025 cette fois, soit à la date officielle fixée par Orange pour l’extinction de son réseau 2G.

L’Arcep indique ce mercredi avoir reçu dans le courant du mois de juillet un nouveau projet d’avenant au contrat liant les deux opérateurs pour prolonger leur contrat d’itinérance de trois années supplémentaires, soit jusqu’au 31 décembre 2025. Actuellement à l’étude, ce nouvel avenant permettrait à Free de recourir au réseau 2G et 3G d’Orange pour alimenter ses clients – moyennant des débits maximums revus à la baisse ces dernières années.

Si la prolongation de l’itinérance liant les deux opérateurs suscite de longue date les critiques de SFR, Bouygues Telecom ou encore des opérateurs alternatifs, Free et Orange mettent en avant que les débits maximums disponibles via cette itinérance seront toujours limités à 384 kbit/s et qu’un dispositif tarifaire particulier sera de la partie pour « inciter à la réduction du nombre de clients de Free utilisant le Réseau 2G/3G d’Orange ». Les deux opérateurs mettent également en avant que cet avenant durera jusqu’à l’extinction officielle du réseau 2G en France, fixée à la fin 2025.

Accord gagnant-gagnant pour Orange et Free

Autant d’arguments qui ne devraient sans doute pas calmer leurs concurrents, qui y voient une forme de concurrence déloyale.

En février 2020 déjà, lors d’une précédente reconduction de l’itinérance liant Free à Orange, la direction de Bouygues Telecom rappelait que « l’itinérance avait été conçue dès l’origine comme une mesure transitoire, avec pour seul objectif de permettre au nouvel entrant de compenser son entrée tardive sur le marché ». Or, celle-ci faisait alors valoir que « Free ne peut plus être qualifié de nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile » et « dispose d’un réseau largement comparable à celui de ses concurrents, donc tout à fait suffisant pour lui permettre d’exercer une vive concurrence » sur le marché mobile.

Reste que l’itinérance s’avère bien utile pour Free, qui peut ainsi concentrer ses investissements d’infrastructure sur d’autres chantiers majeurs, mais également pour Orange, qui voit d’un bon œil cette rentrée d’argent régulière.





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