où en sont les réserves d’énergie avant l’hiver ?

4 centrales en arrêt prolongé pour des probèmes de corrosion


Les prix de l’énergie ont flambé depuis le début de l’année (et même déjà avant) avec le conflit ukrainien et l’heure est à la recherche de sobriété énergétique pour éviter tout black-out électrique cet hiver.

Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité RTE va surveiller la situation de près durant cette période sensible et l’on pourra en suivre l’évolution grâce au dispositif Ecowatt que certaines chaînes télévisées, comme chez France Télévisions, indiqueront régulièrement.

Le but est aussi d’éviter la possibilité de coupures électriques ponctuelles et régionalisées s’il fallait soulager le réseau de distribution lors des pics de consommation électrique en cas d’hiver froid à très froid.

Cette sobriété doit passer par les éco-gestes et une adaptation des usages afin d’éviter de faire fonctionner les équipements les plus énergivores en périodes de tension du réseau électrique.

Gaz presque complet, hydraulique en hausse

Parallèlement, des efforts sont portés en direction du stockage d’énergie et de la remise en service d’installations de production d’énergie qui étaient à l’arrêt ou en régime minimum pour cause de maintenance, de réparation ou de sécheresse.

BFM Business a fait un point sur les réserves d’énergie et indique que les stocks de gaz naturel en France sont désormais presque au maximum (96%) des capacités. Le gouvernement a poussé à ce stockage massif depuis le début de l’année, sachant que l’approvisionnement en gaz russe pour l’hiver était incertain.

De leur côté, les ouvrages hydrauliques retrouvent peu à peu des capacités à la faveur des pluies récentes qui réalimentent les retenues tandis que les cours d’eau, très asséchés cet été, retrouvent de la vigueur. Ils sont à un peu plus de 60% de leur capacité.

Beaucoup de centrales toujours à l’arrêt

Reste le sujet des réacteurs nucléaires dont 27 (sur 56) étaient toujours à l’arrêt ce lundi 26 septembre au matin. 12 le sont pour maintenance et 15 pour vérifier le problème de corrosion qui a contraint à mettre au repos plusieurs réacteurs dans un contexte de production d’électricité déjà tendu.

Deux sites doivent être redémarrés cette semaine (Gravelines et Saint-Laurent-des-Eaux) tandis qu’une dizaine de réacteurs seront relancés durant le mois d’octobre. Selon les estimations d’EDF, 17 réacteurs seront encore à l’arrêt en novembre mais d’autres relances sont prévues progressivement avant et pendant l’hiver.

Les capacités de production électrique supplémentaires ne seront pas de trop s’il faut affronter un hiver rigoureux tandis que l’apport en énergies renouvelables reste limité dans le mix français.



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