premier essai en vol, le début d’une nouvelle ère ?

premier essai en vol, le début d'une nouvelle ère ?


Pour décarboner l’industrie de l’aviation civile d’ici 2050, il ne faudra pas que des optimisations des technologies existantes. Il sera nécessaire de recourir à de nouvelles idées et l’hydrogène fait partie de cet avenir.

Avionneurs et concepteurs de moteurs travaillent sur différentes solutions qui seront peut-être intégrés un jour dans les avions de ligne. De grands projets préparent des moteurs à hydrogène, comme chez Rolls-Royce et Easyjet, mais en sont encore au banc d’essai.

D’autres, comme ZeroAvia, ont des approches plus directes. Après avoir mené des tests avec un Piper-M de 6 places doté d’un moteur à hydrogène, la firme britannique a mené avec succès le premier essai en vol d’un avion commercial à la motorisation transformée pour accueillir un ensemble électrique-hydrogène.

Démonstration technique

La base d’un Dornier 228 de 19 places a été modifiée pour intégrer un moteur électrique alimenté par deux piles à combustible hydrogène. Le tout a été testé pour la première fois à l’aéroport de Cotswold, dans le Gloucestershire, avec un vol complet de 10 minutes intégrant décollage et atterrissage.


Sur ce vol d’essai, le réservoir d’hydrogène et le système de production d’énergie à partir de l’hydrogène ont été installés dans la cabine mais une configuration commerciale imposera de déporter ces éléments.

ZeroAvia indique que le vol s’est déroulé comme prévu. Le dispositif développe 600 kW de puissance, avec un bloc moteur qui permettra de faire fonctionner des avions de 9 à 19 places pour des liaisons courtes régionales.

L’hydrogène, un avenir possible de l’aviation

A plus long terme, l’entreprise veut proposer un système offrant une puissance de 2 à 5 MW qui pourra cette fois équiper des avions de ligne de 90 places. ZeroAvia cherche dès à présent à obtenir les certifications qui permettront de faire voler les premiers avions à hydrogène dès 2025.

  

Cette approche pourrait changer la donne dans les vols courts, sous réserve que les approvisionnements en hydrogène puissent être assurés sur les aéroports, ce qui représente un autre défi pour l’écosystème hydrogène.

En ne rejetant que de la vapeur d’eau, résidu de la réaction de la réaction entre hydrogène et oxygène de l’air pour générer l’énergie stocker ensuite sur batterie, la voie hydrogène constitue une possibilité pour moins avoir recours aux énergies fossiles mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir.





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