Quelle connectivité pour ma téléphonie IP ?

Quelle connectivité pour ma téléphonie IP ?


Jusqu’alors, nous avons surtout abordé l’aspect téléphonie de la téléphonie sur IP (ToIP) et des communications unifiées. Mais la connexion internet est bien évidemment essentielle dans leur adoption. Avec l’arrivée annoncée du très haut débit sur l’ensemble du territoire français, les entreprises disposeront bientôt d’une connectivité capable de supporter leurs besoins informatiques et téléphoniques, y compris lorsque plusieurs dizaines de PC et de combinés sont connectés.

Reste que les débits peuvent se montrer insuffisants, même avec la fibre. Les TPE et PME peuvent en effet être tentées d’opter pour du FTTH (Fiber To The Home). Mais ces offres sont mutualisées : le débit réel peut donc être moins important que prévu, suivant le nombre de foyers connectés dans le quartier et l’heure de la journée. Une solution consiste à opter pour une offre FTTO (Fiber To The Office), au débit garanti.

Autre solution encore – pour ceux optant pour du FTTH : elle consiste à s’assurer que les flux liés aux communications téléphoniques seront toujours prioritaires par rapport à ceux issus des PC de l’entreprise. Ce que les boxes professionnelles qui allient data et téléphonie savent gérer.

Autre paramètre à prendre en compte : avec le tout IP, si la connectivité internet tombe en panne, plus rien ne fonctionne. La 4G et la 5G proposant des débits intéressants, de nombreux opérateurs proposent de doubler la connectique fibre par un routeur mobile, qui prend la main en cas de panne. Attention toutefois, dans certains cas, ce routeur ne relaie que les flux informatiques et non les communications téléphoniques. Si vous avez opté pour un Centrex IP, il sera toutefois possible de basculer de façon transparente les lignes vers un (ou plusieurs) numéro(s) de secours. Ainsi, vous resterez joignable.

SD-Wan hybride : le top pour interconnecter des sites

En dehors de leurs usages domestiques (bien connus des pirates en herbe), les VPN sont très populaires en entreprise, en particulier avec la montée du télétravail. Ils créent un tunnel sécurisé entre l’ordinateur d’un collaborateur et le réseau de l’entreprise, qui permet d’accéder à toutes les ressources de l’organisation à distance. D’où le nom de VPN, pour « Virtual Private Network » ou « réseau privé virtuel » en français. Dans l’absolu, le VPN pourrait être utilisé pour connecter deux sites entre eux, mais il peut alors montrer ses limites.

Pour créer un réseau couvrant plusieurs sites, il faut mettre en place un WAN (Wide Area Network). Il passe en général par l’installation d’un boîtier spécifique sur chaque site, qui va agréger les différents LAN (Local Area Networks) en un unique WAN avec des connexions totalement sécurisées entre les sites. Le WAN le plus étendu et le plus connu au monde est internet.

Pour créer un WAN, on utilisait jusqu’alors le protocole MPLS (Muti Protocol Label Switching), qui cède aujourd’hui la place aux offres de SD-WAN hybride (software defined), plus souples et plus puissantes. Un WAN hybride est compatible avec tous les types de connexions (ADSL, Fibre, 4G, etc.), ce qui est particulièrement appréciable dans certains cas : par exemple pour relier un bureau de chantier au réseau du siège en passant par de la 4G. De plus, le WAN hybride peut agréger plusieurs connexions pour gagner en vitesse et en fiabilité.

La composante SD (software defined), qui forme le SD-WAN hybride, gère les priorités des flux, application par application, en donnant par exemple la priorité à la téléphonie sur IP, devant les visioconférences web, elles-mêmes devant les autres flux internet. Elle permet de s’assurer que, malgré les limites des liens reliant les sites, qui forment un goulot d’étranglement dans le WAN global, les performances applicatives resteront toujours optimales.





Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.