VPN, DNS, offres légales, une nouvelle enquête révèle les solutions utilisées par les internautes qui sont confrontées au blocage de sites pirates par leur opérateur internet.
Le gouvernement australien a publié les résultats de son enquête menée en 2023 auprès des internautes au sujet de la violation du droit d’auteur en ligne. L’occasion d’en apprendre plus sur leurs pratiques lorsqu’ils sont confrontés à des blocages en ligne.
Comment les internautes réagissent-ils aux contenus bloqués ?
En Australie comme dans beaucoup d’autres pays, le blocage des sites pirates se fait via les serveurs DNS des fournisseurs d’accès à internet (FAI). Ainsi, lorsqu’un internaute veut accéder à un site identifié par les autorités comme violant le droit d’auteur, le domaine en question n’est pas accessible et les utilisateurs se retrouvent devant un avis de blocage.
Face à cette situation, l’enquête révèle qu’une majorité des personnes confrontées à ces blocages (58 %) renoncent tout simplement à accéder à ce qu’elles espéraient obtenir. Un chiffre stable depuis 2021. 15 % des personnes se tourneraient vers un accès légal alternatif, 10 % cherchent à contourner le blocage pour accéder au site et 8 % testent des moyens alternatifs pour obtenir le contenu sans le payer. Enfin, 3 % des internautes payent pour accéder au contenu, mais via un fournisseur illégal.
Sur l’ensemble des personnes interrogées, 20 % d’entre elles déclarent avoir rencontré un site web bloqué au cours des trois mois qui précèdent l’enquête, soit une augmentation de 3 % par rapport à 2022 et 8 % par rapport à 2020. Une preuve de plus que la répression contre les sites pirates se renforce. Enfin, 41 % des personnes interrogées disent avoir consommé au moins un contenu piraté en 2023, contre 39 % en 2022.
Les VPN et DNS ont le vent en poupe
Les Australiens ont un rapport un peu particulier aux VPN et aux DNS qui est étroitement lié à Netflix. Si l’entreprise a été créée en 1997, ce n’est qu’en 2007 qu’elle se lance dans le streaming en ligne. Du moins aux États-Unis. En effet, ce n’est qu’en 2014 que la plateforme est lancée en France et en 2015 en Australie. Les Australiens qui ne voulaient pas attendre aussi longtemps se sont alors tournés vers les VPN et les paramètres DNS personnalisés pour accéder au service avant sa disponibilité dans leur pays.
Ainsi, 23 % des personnes interrogées disent utiliser un VPN pour accéder à des contenus bloqués géographiquement. 52 % déclarent utiliser ce type d’outil pour leurs communications et leur navigation web. 45 % le font pour des raisons de confidentialité et 32 % pour des raisons professionnelles (télétravail). Enfin, 10 % déclarent utiliser un VPN pour « accéder à des contenus pour un prix raisonnable ».
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63 % des personnes sondées connaissent les VPN, contre « seulement » 25 % pour les DNS personnalisés. De leur côté, les DNS sont principalement utilisés pour mieux contrôler le contenu accessible via leurs propres connexions… Et vous, pourquoi utilisez-vous un VPN ou un DNS ?
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Source :
Torrent Freak