Renault Mégane E-Tech Electric vs MG4, une victoire par K.O ?

Renault Mégane E-Tech Electric vs MG4, une victoire par K.O ?


Au sommet des ventes depuis deux mois, la Renault Mégane E-Tech Electric voit arriver de plein front son principal rival. La logique aurait voulu que celui-ci prenne les traits de la Peugeot e-308, mais ce match là n’aura pas lieu, du moins pas tout de suite, dans la mesure où la marque au Lion peaufine encore la version électrique de sa compacte. De fait, c’est MG qui s’est engouffré dans la brèche avec un modèle qui fait parler de lui depuis des mois, la MG4. La marque anglaise, propriété du Chinois SAIC Motors, entend faire de ce modèle pensé pour l’Europe, l’emblème de son retour au premier plan.

Avec des dimensions similaires, un positionnement tarifaire proche et une même ambition de s’imposer sur le segment des compactes, les deux rivales ne pouvaient éviter un duel. Certes, la Mégane dispose d’un avantage par rapport à la MG, celui d’être déjà commercialisée depuis plusieurs mois. Mais depuis ce début du mois d’ovtobre, MG commence à livrer ses premiers véhicules en France, ce qui nous donné aussi l’occasion de tester de fond en comble la MG4. Aujourd’hui, les deux rivales s’affrontent enfin. Pour nous, il était nécessaire de les confronter sur tous les points et pas uniquement sur leur prix. Voici donc un duel complet qui passe en revue tous les aspects des deux compactes électriques (design, finitions, performances, sensations de conduite, autonomie, etc.). Ce comparatif, c’est à n’en point douter celui que feront des centaines de futurs acheteurs de voiture électrique au moment de se décider.

Design : MG en progrès, Renault au sommet

Le coup de crayon n’est pas vraiment le point fort du côté de MG ces dernières années. Si certains modèles iconiques du constructeur continuent de marquer les esprits, à l’image de la MGB ou du Cyberster, le passage sous pavillon chinois a entraîné un changement de culture esthétique. Parmi les modèles récents, les MG passent au mieux inaperçues, telle la ZS EV. Mais il arrive aussi qu’elles se distinguent par un design assez peu inspiré, comme celui de la MG5.


Compte tenu de ces éléments, les belles proportions de la MG4 et ses traits aussi tranchés que précis relèvent presque du miracle. Une MG récente réussie esthétiquement, c’est presque une première, et il y a une raison à cela : elle a été pensée pour l’Europe. Si nous la trouvons plus jolie, c’est donc essentiellement parce qu’elle reprend des codes faits pour flatter notre regard.

Du côté de Renault, le design de la Mégane est une prise de risque récompensée. En effet, à en juger par les lignes et les proportions de la dernière production électrique au Losange, celle-ci se joue des codes esthétiques classiques de l’automobile. Tantôt berline coupé, tantôt crossover, elle puise son inspiration dans plusieurs productions récentes, mais parvient à créer sa propre identité. Compte tenu des ventes actuelles de la Mégane électrique, il est permis de penser que les designers de Renault ont visé juste.

La Renault Mégane EV40
Dimitri Charitsis – 01net.com – La Renault Mégane EV40

Verdict : malgré des progrès notables de la part de MG sur ce modèle, le point va à la Renault Mégane pour avoir su trouver un parfait équilibre entre plusieurs styles a priori incompatibles.

Performances : MG soigne l’entrée de gamme

Si le design est subjectif, ce n’est pas le cas des capacités du moteur. En la matière, les deux rivales ont opté pour une stratégie identique : un modèle d’entrée de gamme moins puissant et une version premium proposant ce que chaque marque a de mieux en magasin. Il convient donc de comparer chaque modèle selon son niveau de finition.

La MG4 Standard propose un moteur de 125 kW (170 ch). Son équivalent chez Renault, la Mégane E-Tech Electric EV40 ne peut lui opposer que 130 ch. En revanche, le couple est identique pour les deux véhicules, 250 Nm dans les deux cas.

Renault – La marque française innove avec son moteur mais souffre sur l’entrée de gamme.

La compacte électrique de Renault se rattrape-t-elle sur la version haut de gamme, la bien nommée EV60 ? Effectivement. Sur celle-ci, le moteur passe à 160 kW, soit 220 ch. Du côté de la MG4, l’offre est à peine plus timide avec un bloc de 150 kW, soit 204 ch. Cette légère différence se vérifie sur l’incontournable exercice du 0 à 100 km/h. La nouvelle MG le réalise en 7,9 secondes contre 7,4 pour sa rivale française.

Verdict : à la lecture des chiffres, il serait tenant de proclamer un match nul entre MG et Renault sur les performances. La marque anglaise est supérieure sur la version d’entrée de gamme, la française lui rend la pareille sur la finition la mieux dotée. Certes, mais ce serait vite oublier l’écart de tarif entre les deux versions. Pour des performances relativement similaires, la MG4 s’affiche à 10 000 euros de moins, selon le niveau d’équipement. Le point va logiquement à MG.

Autonomie : l’écart se creuse

Comme pour la puissance motrice, l’autonomie est une affaire de chiffres. Il y a une nuance néanmoins. La consommation affichée par Renault pour sa Mégane a pu être constatée lors de notre essai du véhicule. Pour la MG4, ces ont également été vérifiées lors de notre essai.

Comme pour la partie performances, l’autonomie pour l’un ou l’autre modèle dépendra du niveau de finition, chaque marque ayant opté pour deux niveaux de batterie. Même stratégie, mais pas nécessairement pour un même résultat.

Sur l’entrée de gamme, la Renault Mégane EV40 se contente d’une batterie de 40 kWh. Le constructeur annonce 300 km d’autonomie. Lors de notre test, nous avons constaté une consommation moyenne comprise entre 15 et 16 kWh/100 km qui lui permettrait d’atteindre entre 260 et 280 km en conditions réelles. Pour son ticket d’entrée sur l’électrique, la MG4 Standard, le constructeur chinois a vu plus grand avec une batterie de 51 kWh, qui lui permettrait de parcourir 350 km. Nous vous proposerons prochainement un test de la moins chère des MG4, mais notre première prise en main a été dédiée au modèle le plus demandé, la version Luxury.

Et sur la finition la plus élevée ? Pour Renault, c’est on ne peut plus simple : EV60 correspond à une batterie de 60 kWh, soit 450 km d’autonomie. Du côté de MG, la batterie est d’une capacité à peine supérieure, 64 kWh pour être précis, et l’autonomie annoncée, strictement identique. Dans les faits, la compacte chinoise tient ses engagements sur un parcours mixte. Lors de notre essai nous avons pu descendre à moins de 15 kWh/100 km en adoptant une conduite très douce. En revanche, la consommation de la MG4 s’envole sur autoroute avec des consommations de l’ordre de 22 kWh/100 km. Si le score d’autonomie est respecté dans le cadre d’un parcours mixte, il faudra être plus prudent sur voie rapide.

Verdict : Comme pour les performances, Renault aurait pu revendiquer un match nul sur l’autonomie. Ce serait oublier qu’il existe un écart important entre sa Mégane et la MG4 sur les versions d’entrée de gamme. Mais c’est aussi passer à côté du fait que la proposition de MG reste plus accessible quel que soit le niveau de configuration.

Recharge : le faux pas de Renault

L’autonomie ne fait pas tout, pour être performant au niveau de la batterie, Il vaut mieux s’assurer de capacités de recharge dignes de ce nom. Sur ce point, le match entre nos deux concurrentes penche sévèrement d’un côté. Explications.
Si Renault a doté sa version haut de gamme d’une capacité de recharge relativement classique de 135 kW, il a plombé son EV40 en la rendant incompatible avec la recharge rapide. En effet, la moins chère des Mégane électriques est limitée à 7,4 kW de puissance de recharge. C’est-à-dire, que dans le meilleur des cas de figure, le plein de batterie se fera en 6h30. Dans le catalogue de Renault, la Mégane EV40 se recharge moins vite qu’une Zoé ou une Twingo. De fait, elle perd non seulement en polyvalence, mais plus globalement en intérêt.

Renault – La recharge est sans doute le point sur lequel la version EV40 de la Mégane perd définitivement le duel.

Ce piège de l’économie à tout prix, la MG4 ne tombe pas dedans. Sa version Standard n’est certes pas un foudre de guerre puisqu’elle plafonne à 117 kW, mais elle fait bien mieux que sa rivale, ce qui n’était pas bien difficile, de toute manière.
Quant aux deux finitions haut de gamme de la Chinoise, elles optent également pour une capacité de recharge de 135 kW.

Verdict : Un point facile pour MG. Certes les versions premium de chaque constructeur proposent des performances équivalentes, mais cette fois la MG4 n’a même pas besoin d’avancer l’argument du prix, l’écart est tel sur l’entrée de gamme que le duel en devient déséquilibré.

Habitacle : les deux mettent la barre très haut

Qu’en est-il une fois à bord de chacun de deux véhicules. Sur ce point, les deux rivales semblent assez proches. Nous avons déjà eu l’occasion de souligner la qualité de conception de la Mégane électrique. Que ce soit dans sa version EV40 ou EV60, l’habitacle est identique (seule la taille et le format de l’écran central changent). La Française peut également se targuer de disposer d’un OS redoutable : Android Automotive. Non seulement celui-ci fait partie des meilleures propositions du marché, mais il est proposé dans une version ouverte permettant, par exemple, de disposer d’Apple CarPlay en Bluetooth.

Renault – L’habitacle de la Mégane EV60.

L’habitacle de la MG4 est, pour une fois, un modèle de sobriété. Ce qui ne l’empêche pas d’être très bien réalisé. Pour le dire autrement, la chinoise n’a rien à envier à la française en matière de finitions. Son système à double écran est aussi bien pensé avec une instrumentation déployée sur trois zones. En revanche, comme on pouvait s’en douter, l’OS de MG, malgré ses progrès n’est pas au niveau d’Android. Surtout, l’écran manque quelque peu de réactivité ce qui peut distraire le conducteur qui peine à le manipuler.

MG – L’habitacle de la MG4.

Verdict : aussi bien la Mégane que la MG4 proposent un intérieur soigné et flatteur pour le conducteur, mais le recours à Android Automotive est un avantage certain que MG aura du mal à compenser. Avantage Renault sur ce point.

Equipement et options : les modernes contre les anciens

Bien que modernes dans leur conception et dans l’ère du temps en ce qui concerne leur motorisation, les deux véhicules portent avec eux les choix stratégiques de leurs constructeurs respectifs. Sur l’équipement et la politique d’options, il y a un monde d’écart entre l’approche du Français et du Chinois, presque une différence idéologique.

Du côté de MG, la recette est la même depuis le retour sur le Vieux continent. Le constructeur veut simplifier son offre à outrance. En conséquence, il n’y a que trois niveaux de finition et autant de choix possibles en matière d’équipement. L’avantage d’une telle offre est, d’une part, la lisibilité et, d’autre part, le grand nombre d’équipements disponibles dès le modèle d’entrée de gamme. Sa contrepartie : le propriétaire paye parfois pour des options dont il aurait pu se passer.

VERSION TECHNO – ROUGE FLAMME

Néanmoins, il faut reconnaître à MG, et à la MG4 en particulier, un niveau d’équipement dantesque, y compris sur le modèle à 22 990 euros. Celui-ci intègre des fonctionnalités qui chez d’autres constructeurs, à commencer par Renault, sont facturées en tant qu’options. À titre d’exemple, même la moins chère des MG4 dispose d’aides à la conduite poussées telles que le maintien dans la voie ou le régulateur adaptatif de vitesse. Elle embarque également des fonctions telles que le V2L (vehicle to load) c’est-à-dire la recharge inversée.
Quant aux versions Comfort ou Luxury, leur niveau d’équipement est digne d’un modèle premium avec, par exemple, la caméra à 360°, le siège conducteur réglable électriquement ou encore l’aide au changement de voie.
Chez Renault, l’approche au niveau de l’équipement est plutôt « vieille école ». La Mégane EV60 est moins bien équipée que sa rivale chez MG, c’est un fait. Mais le souci vient du fait que l’offre des options de la marque au Losange est difficilement lisible. Quant à certains choix, ils sont pour le moins surprenants. Ainsi, la navigation GPS n’est pas comprise par défaut dans la Mégane, il s’agit d’une option prévue dans un pack à 1 200 euros. Etonnant lorsqu’il s’agit de relier son smartphone et de profiter de Google Maps, ou Waze…
Il en va de même sur l’EV40 qui fait, par exemple, l’impasse sur le régulateur adaptatif de vitesse se contentant d’un simple régulateur classique et d’un limiteur… comme dans les années 2010. Et que dire de l’option « boost charge ». Cette dernière permet de débloquer un semblant de recharge rapide sur l’EV40, la faisant passer de 7,4 kW à 85 kW. Il s’agit à nos yeux d’une quasi nécessité, mais elle est facturée 2 000 euros.

Verdict : C’est l’un des point sur lesquels les différences d’approche sont les plus flagrantes. Renault applique sa méthode traditionnelle faite de packs optionnels aussi variés qu’illisibles. MG s’inspire davantage de Tesla et des autres constructeurs qui ont fait évoluer leur conception des options. Tant sur le point du niveau d’équipement que sur la lisibilité de l’offre, la MG4 dispose d’un avantage certain.

Performances et conduite : la surprise MG

Lors de notre test de la Mégane EV60, comme d’ailleurs dans celui de la version EV40, nous avons souligné l’excellent travail des ingénieurs de Renault sur le châssis permettant à la voiture d’avoir un comportement très plaisant pour une voiture électrique. En effet, la majorité des modèles électrifiés manque quelque peu de caractère en matière de conduite, en dehors de leurs accélérations fulgurantes bien entendu. La Mégane était l’un des rares véhicules récents à dépasser cette limite et à offrir un véritable plaisir de conduite malgré quelques approximations sur le comportement du train avant par exemple.

MG comme l’essentiel des voitures chinoises n’est jamais parvenu à offrir ce niveau de performance en conduite, la faut le plus souvent à une direction approximative ou au comportement erratique du châssis. Mais la MG4 n’est pas une compacte chinoise comme les autres. Elle est bâtie sur la nouvelle plateforme du groupe SAIC, la MSP, et c’est même le premier véhicule du groupe à l’embarquer. C’est la raison pour laquelle, la MG4 a bluffé une bonne partie des journalistes auto qui l’ont conduite, nous y compris. En effet, ce modèle à propulsion jour sur son poids réduit et sur un moteur véloce pour inscrire un comportement très dynamique. Surtout, la direction est précise et la MG4 s’avère très joueuse dans les courbes et en reprise. Son mode sport est un modèle du genre qui lui permet d’afficher un conduite signature, celle d’une compacte propulsion sportive qui offre un plaisir rare au volant. Et cela, pour tout dire, on ne s’y attendait pas.

Verdict : on ne pensait pas MG capable de rivaliser avec la Renault Mégane sur la conduite. Mais les progrès de MG sont tels que le duel est plus que serré sur ce point. Il est même partagé. Les conducteurs en recherche de confort donneront l’avantage à la française. Ceux qui sont plus sensibles à l’aspect sportif et au plaisir de conduite préféreront sans doute la chinoise.

Le prix : jeu, set et match ?

Plus que le design, le tarif est souvent considéré comme l’argument ultime, celui qui va déterminer l’achat. Dans le match qui oppose la Renault Mégane électrique à la MG4, la seconde à l’avantage d’une grille tarifaire claire. La MG4 est disponible en trois niveaux de finition, donc trois prix, la seule réelle option étant le coloris, facturé 650 euros. Du côté de Renalut, le nombre pléthorique d’options rend l’exercice de la comparaison délicat. Aussi, pour des raisons de simplicité, nous nous référerons aux deux finitions de base de la Mégane EV40 et EV60.

Sur l’entrée de gamme :

La moins chère des Renault Mégane électriques est vendue 35 200 euros, hors bonus écologique. Une fois le coup de pouce appliqué, le tarif baisse à 29 200 euros.
Du côté de MG, la MG4 Standard est vendue 28 990 euros, hors bonus, soit 22 990 euros une fois l’aide appliquée.
Compte tenu des écarts considérables de performances aussi bien au niveau du moteur que de la batterie, en passant par la recharge et le niveau d’équipement, la MG4 apparaît non seulement au-dessus de sa rivale, mais aussi 6 210 euros moins chère.

Sur le haut de gamme :
La plus accessible des Renault Mégane EV60 est la version Equilibre vendue 40 200 euros. Du côté de MG, les finitions Confort et Luxury sont vendues respectivement 32 990 euros et 34 990 euros. Que ce soit du côté de Renault ou de MG, ces versions sont éligibles au bonus écologique à taux plein, soit 6 000 euros d’économies.
Nous l’avons vu, d’un point de vue des performances et de la batterie, les deux modèles sont très proches. Mais si on regarde du côté de la liste des équipements et des options, la différence est considérable, MG étant bien plus généreux que son rival. Ainsi, même dans sa version la moins chère, la Mégane EV60 apparaît bien moins équipée que la plus chère des MG4, pourtant vendue 5 200 euros de moins. Si on essaie grossièrement de retrouver le même niveau d’équipement sur une Renault Mégane EV60 que sur une MG4 Luxury, l’écart de tarif oscille entre 12 000 et 14 000 euros.

Verdict : MG4 l’emporte largement sur la bataille des prix. Quel que soit le niveau de finition, la MG4 est moins chère que sa rivale chez Renault tout en étant beaucoup mieux équipée. La différence s’atténue à mesure que l’on monte en gamme, mais l’écart reste considérable entre les deux concurrentes.

Bilan du duel : la MG4 par KO ?

La Renault Mégane a beau avoir la faveur des ventes, un design à couper le souffle et un peu d’avance sur sa commercialisation, elle risque d’avoir fort à faire avec l’arrivée de la MG4. Celle-ci la dépasse sur tous les points ou presque en ce qui concerne l’entrée de gamme. Si Renault fait illusion avec la version EV60, c’est seulement en apparence. Car une fois que l’on fait le compte de la liste des équipements disponibles, il apparaît que la MG4 est bien mieux dotée. Quant au match sur les versions d’entrée de gamme de ces deux modèles, c’est sans doute celui qui fait le plus de mal à la marque au Losange. La MG4 Standard l’emporte sur tous les points, ne commet pas d’impair sur la partie recharge, et s’affiche à 6 000 euros de moins.

Certes, Renault pourra arguer d’une plus grande notoriété, d’un style de conduite au-dessus de la moyenne et d’une fabrication « made in France ». Il pourra également mettre en avant son réseau immense, là où celui de MG est en pleine reconstruction. Mais à quel point ces arguments vont-ils peser face à un modèle qui est non seulement mieux équipé, mais aussi moins cher ? Au terme de ce duel, si la berline française sauve l’honneur sur sa version EV60, il apparaît tout de même que la MG4 a tout d’une « Mégane killer ».



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