ses résultats financiers sont sauvés par l’iPhone et les services, mais pour combien de temps ?

ses résultats financiers sont sauvés par l’iPhone et les services, mais pour combien de temps ?


Le géant américain vient de publier ses résultats financiers pour le troisième trimestre fiscal 2022. Il arrive à maintenir un ensemble positif, mais la plupart des sources de revenus sont en baisse. Seuls les iPhone et les services le maintiennent dans le vert.

D’un cheveu. Apple a excédé les attentes de Wall Street de peu, et au regard du contexte mondial – qu’il s’agisse de la pénurie de composants ou de la guerre en Ukraine – c’est une performance remarquable. Pour son troisième trimestre fiscal 2022, le géant de Cupertino a annoncé une très faible hausse (2 %) de son chiffre d’affaires d’une année à l’autre, avec un revenu, record malgré tout, de près de 83 milliards de dollars.

Tout en baisse, sauf l’iPhone et les services

Toutefois, ce petit plus cache beaucoup de moins. Apple enregistre notamment un fort ressac pour les Mac. Avec un chiffre d’affaires de 7,38 milliards de dollars, Apple enregistre une baisse de 10% d’un an à l’autre. Les iPad, avec 7,22 milliards de dollars, sont également en baisse de 1,9%. Les wearables (essentiellement les Watch et les AirPods) sont en baisse de 7,8% également avec un chiffre d’affaires généré de 8,08 milliards. C’est peut-être la faute à des AirPods Pro qui n’ont pas été mis à jour depuis fin 2019 et d’AirPods 3, qui n’en donne peut-être pas assez pour le prix demandé.

Comment Apple arrive-t-il à afficher une hausse malgré tout ? Grâce à ses iPhone, qui, malgré la tourmente, progressent de 3% avec un revenu généré de 40,67 milliards de dollars. Les smartphones d’Apple ont continué à connaître une forte demande. Ils confirment également leur place centrale en tant que moteur de croissance et de revenus d’Apple, en représentant près de la moitié du chiffre d’affaires engrangés. Ce succès semble porté par un « nombre record de switchers (les utilisateurs qui passent d’Android à iOS, NDLR) », expliquait Tim. « Nous avons observé une croissance à deux chiffres du nombre de nouveaux clients sur iPhone », continuait-il en commentaires des résultats.

Mais la société de Tim Cook peut compter sur un second levier de croissance : les services. iCloud, Apple TV+, Apple Music et les autres ont enregistré une progression de 12% d’une année à l’autre avec un chiffre d’affaires de 19,6 milliards de dollars. Plus que les Mac et iPad réunis ! Il semblerait que le pari d’Apple d’utiliser les produits comme moyen d’étendre l’accès à ses services fonctionne.

Et la fin d’année ?

Reste maintenant à voir si le quatrième trimestre fiscal, qui couvre les mois d’été, arrivera à tenir ce cap. Il est toujours pour Apple en léger retrait. Bouclé en septembre, il incarne le creux avant le premier trimestre fiscal de l’année suivante généralement porté par les ventes des nouveaux iPhone, annoncés quelques jours avant son terme.

Pour passer un bon été, Apple pourra peut-être compter sur les deux nouveaux MacBook, un modèle Pro largement inchangé, mais équipé de son nouveau SoC M2, et un Air totalement redesigné et lui aussi animé par la nouvelle puce. Ce sont ces dernières nouveautés matérielles commercialisées. En plus du Mac Studio ou de l’iPhone SE de troisième génération, introduits en mars dernier.

Pour s’assurer une bonne fin d’année, Apple prépare a priori quatre nouveaux iPhone, tous grand format. Trois nouvelles Watch pourraient également les accompagner pour refondre d’un coup la gamme des montres connectées, qui verra par exemple disparaître la Watch Series 3, très vieillissante en entrée de gamme, et s’enrichira a priori d’une nouvelle Watch Pro plus endurante et dotée d’un nouveau design.

En octobre, ce sont les MacBook Pro haut de gamme et peut-être les iPad Pro qui pourraient être à la fête. Bref, Apple prépare une fin d’année riche en nouveautés. Mais les problèmes d’approvisionnement seront sûrement toujours présents. Si Apple a réussi jusqu’à présent à limiter l’impact de ces difficultés, en les contraignant en deçà des seuils d’alerte qu’il avait annoncés – la pénurie aurait pesé moins que les 4 à 8 milliards projetés le trimestre dernier, leurs effets ne sont pas nuls.
Ainsi, la baisse des ventes et donc des revenus des Mac serait en grande partie imputable à ces problèmes provenant des chaînes de production, et liés en partie à la pandémie. La situation économique mondiale, le dollar fort et la guerre en Ukraine, viendrait s’ajouter à cela, également.

Source :

CNBC





Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.