Tehtris boucle une nouvelle levée de fonds de 44 millions d’euros

Tehtris boucle une nouvelle levée de fonds de 44 millions d’euros


Décidément, le spécialiste de la détection des menaces informatiques Tehtris intéresse les investisseurs. Après une première levée de fonds de 20 millions d’euros bouclée il y a deux ans, la start-up de 260 salariés récidive avec un nouveau tour de table d’investisseurs, qui ont investi cette fois-ci la rondelette somme de 44 millions d’euros.

 


C’est l’une des plus grosses levées de fonds du secteur la cybersécurité de ces dernières années, confirmant le statut de potentielle licorne, ces entreprises valorisées plus d’un milliard, de Tehtris. A titre de comparaison, il y a un mois, l’éditeur du logiciel d’anti hameçonnage Mailinblack avait réuni un peu plus, 50 millions d’euros, tandis que Gatewatcher, spécialisé dans la lutte contre les intrusions avancées, avait levé 25 millions d’euros en début d’année.


Expansion à l’étranger

Financée par Jolt Capital et les premiers investisseurs de Tehtris, Tikehau Ace
Capital, Open CNP, et Nouvelle-Aquitaine Co-Investissement, la levée de fonds doit permettre à l’entreprise de poursuivre son expansion internationale. Tout en restant fidèle à son ADN tricolore, l’entreprise ayant été lancée en 2010 par deux anciens de la DGSE, avec ces fonds français.


Tehtris a plus particulièrement en ligne de mire Hong-Kong, le Japon, le Canada, l’Espagne et l’Allemagne, des pays qui comptent déjà des filiales. La société, qui va utiliser les fonds pour embaucher et développer de nouveaux produits, s’est spécialisée sur le créneau de la détection des menaces, l’XDR (Extended detection and response).

Cet indigeste acronyme désigne une plateforme réunissant une palette d’outils permettant, en amont d’un simple logiciel antivirus, de détecter des activités suspectes sur des systèmes d’information. Même s’il faut se garder d’y voir une solution miracle, ce type de technologie a fait ses preuves, en témoigne par exemple la détection à temps d’une attaque informatique par rançongiciel par la ville de Caen, équipée du logiciel de détection des menaces d’HarfangLab, comme l’a relevé Le Mag IT.







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