Un enfant sur trois se fait passer pour un adulte en ligne

Un enfant sur trois se fait passer pour un adulte en ligne


L’Ofcom, le régulateur des télécommunications britanniques a récemment publié une étude alarmante : un enfant âgé de 8 à 17 ans sur 3 se fait passer pour un adulte sur les réseaux sociaux.

L’équivalent de l’ARCEP outre-Manche tire ainsi la sonnette d’alarme et appelle les parents à plus de responsabilité et de contrôle auprès des mineurs qui prennent parfois des risques inconsidérés sur les réseaux.

Selon l’étude, plus d’un tiers des 8 à 17 ans fournissent ainsi un âge adulte lors de leur inscription. Rappelons que Facebook est interdit aux moins de 13 ans et que certains contenus sont également censurés pour les mineurs sur les réseaux. Or les vérifications sont inexistantes ou dérisoires, l’Ofcom regrette ainsi le peu de barrières à l’entrée de ces sites communautaires pourtant parfois dangereux pour les mineurs.

Un manque flagrant de vérification des plateformes

Facebook, Twitter, Instagram, TikTok, Snapchat, YouTube... Toutes ses plateformes indiquent clairement une limite d’âge minimale fixée à 13 ans, mais dans les faits, aucune vérification n’est imposée. Une situation contradictoire avec les différentes lois qui souhaitent imposer aux sites pornographiques de vérifier l’âge des utilisateurs avant de finaliser le processus d’inscription. Car même si le contenu de ces réseaux n’est pas uniquement réservé à un public adulte, nombre de contenus ne sont pas appropriés pour les moins de 15 ans et les enfants peuvent ainsi être exposés à diverses formes de violence, voir de harcèlement assez rapidement.

On estime que 60% des 8-12 ans sont inscrits sur des réseaux sociaux avec leur propre profil. Pour une partie, la création du profil a même pu bénéficier de l’aide d’un adulte ayant donc délibérément menti sur l’âge de l’utilisateur final.

L’Ofcom alerte ainsi sur les risques de rencontres fâcheuses sur la toile… Certaines plateformes masquent le contenu adulte et les messageries dès lors que l’utilisateur indique avoir moins de 16 ans, mais finalement l’absence de vérification facilite l’accès aux contenus sensibles.



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