un étudiant a développé une appli pour identifier les textes générés le chatbot d’OpenAI

Intelligence artificielle


Un étudiant américain a créé un algorithme capable de déterminer si des contenus textuels ont été produits par l’intelligence artificielle d’OpenAI ou écrits par un être humain.

Edward Tian, un étudiant en informatique et en journalisme de l’Université de Princeton, aux États-Unis, s’est penché sur l’une des principales attractions de ces dernières semaines : ChatGPT. Visiblement soucieux de pouvoir traquer les plagiats générés par l’intelligence artificielle d’OpenAI, il a développé une application dont l’algorithme permet d’identifier si un texte a été produit par le chatbot, ou s’il a été écrit par un humain.

Pour y arriver, GPTZero, c’est le nom de son application, se charge d’analyser le texte qu’on lui soumet. L’outil commence ensuite par évaluer sa complexité, puis son caractère aléatoire par rapport à un modèle de texte. Enfin, il vérifie l’uniformité du texte dans sa globalité. Tous ces éléments permettent, a priori, d’avoir une idée assez précise pour déterminer si le contenu a été créé par un humain ou par une machine.

Un outil antiplagiat simple et gratuit

Sur Twitter, Edward Tian a publié plusieurs vidéos sur lesquelles on peut voir son outil en action. GPTZero est une webapp gratuite, accessible pour l’heure en version bêta depuis n’importe quel navigateur. Il faut pour cela se rendre sur l’URL officielle, gptzero.me, ou aller à cette adresse.

Un simple copier-coller suffit pour soumettre à GPTZero un texte à analyser. Après avoir passé en revue la prose, l’outil affiche en détail les différentes caractéristiques permettant de dire si le texte a été produit par un être humain ou par une machine.

L’avenir ne sera-t-il fait que de contenus plagiés ?

Lorsque ChatGPT a été lancé il y a maintenant quelques semaines, le grand public a pu découvrir l’énorme potentiel qui se cache derrière les intelligences artificielles conversationnelles. Avec une facilité déconcertante, ChatGPT comprend et répond (presque) aussi bien qu’un humain. Mais le chatbot est devenu en très peu de temps l’outil préféré de certains faussaires qui s’en servent, par exemple, pour générer des publications pour les réseaux sociaux.

ChatGPT sait faire beaucoup de choses. Il peut écrire une lettre de motivation à votre place, peut inventer une histoire à partir de quelques mots-clés ou encore imaginer votre prochain menu en générant des recettes de cuisine. Mais le plus à craindre est sans doute que l’outil soit utilisé à outrance, notamment dans le domaine scolaire. Nombreux sont ceux qui voient dans le chatbot d’OpenAI, la solution ultime pour rédiger leurs devoirs sans trop se fouler.

Source :

Gizmodo





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