une première amende pour pollution spatiale

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Le problème de la pollution spatiale est d’autant plus pris au sérieux que de grandes constellations de satellites commencent à être déployées et vont se multiplier et démultiplier le nombre d’objets en circulation au-dessus de nos têtes.

L’espace proche terrestre est déjà presque saturé de débris et des travaux sont en cours pour tenter de concevoir les systèmes qui pourront jouer les éboueurs pour ces débris de toutes tailles ou faciliter la destruction de satellites à courte durée de vie.

En parallèle, les règles se durcissent en matière de mise au rebut des satellites après leur cycle commercial. Et, pour la première fois, la FCC (Federal Communications Commission) américaine est amenée à sanctionner un opérateur pour un désorbitation manquée.

EchoStar-7 n’a pas rejoint son orbite de dégagement

Elle concerne le satellite géostationnaire de communication EchoStar-7 de l’opérateur Dish. Après 20 années de bons et loyaux services, il devait être envoyé sur une orbite spécifique de dégagement 300 kilomètres plus haut que son altitude de fonctionnement.


Credit : ESA/ID&Sense/ONiRiXEL

Sauf que, faute de carburant suffisant en réserve, le satellite n’a pas pu aller au-delà de 120 kilomètres au-dessus de son orbite opérationnelle. Pour la FCC, c’est insuffisant et EchoStar-7 pourrait poser à l’avenir des problèmes de débris spatiaux mettant en danger d’autres satellites.

Une première amende de la FCC

L’opérateur Dish a reconnu avoir mal évalué son plan de désorbitation et la FCC lui a infligé une amende de 150 000 dollars. Le responsable du bureau d’application des sanctions Loyaan Egal a indiqué que « alors que les activités satellitaires prennent de l’important et que l’économie spatiale accélère, nous devons être certains que les opérateurs tiennent leurs engagements« .

Avis donc à la communauté aérospatiale qui pourrait subir plus fréquemment des réprimandes et des pénalités de la part du régulateur. Plusieurs pays ont annoncé l’arrêt d’essais de missiles anti-satellites qui, par leur tir direct, propagent de nombreux débris dans l’espace proche.

Un telle destruction d’un satellite russe avait contraint l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) à se mettre quelque temps à l’abri fin 2022 au passage d’un nuage de débris.



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