Un an après son lancement sur le marché, le monospace électrique est retiré du marché chinois. Le constructeur suédois n’a pas réussi à attirer la clientèle, qui a clairement boudé le véhicule. Dur.
En Chine, Volvo peut s’appuyer sur l’expertise de sa maison mère, le groupe Geely. Pourtant, tout ce que lui propose l’entité ne fonctionne pas forcément. Et tout dépend peut-être de la marque. Par exemple, en ce mois d’avril, Volvo a dû retirer son monospace électrique EM90, lancé l’année dernière. Contrairement au Zeekr 009 qui se vend bien, et il partage la plateforme technique, le Volvo EM90 a été boudé par toute la Chine.
Seulement 1 000 exemplaires ont pu être livrés à des clients, du début de sa commercialisation jusqu’à ce jour, où Volvo a carrément décidé de retirer le produit de ses chaînes de production. Le monospace a fait encore plus fort en ne s’écoulant qu’à 140 exemplaires sur les trois premiers mois de l’année. À son lancement, la marque suédoise présentait le modèle comme un véritable « salon haut de gamme », avec une capacité de 700 kilomètres d’autonomie.
EM90, le premier (et dernier ?) monospace de Volvo
Si l’on met à l’écart le Duett, commercialisé entre 1953 et 1969, le Volvo EM90 fut aussi le premier monospace de la marque. Même si le constructeur savait que ce genre de modèles n’avait plus vraiment la cote en Europe, il comptait sur la Chine pour intégrer la famille Volvo. Contrairement au design du Zeekr 009, le Volvo EM90 avait aussi l’avantage de ne pas paraître trop bling bling. Cela dit, il a peut-être manqué le tir en n’étant pas suffisamment luxueux. La Zeekr a aussi l’avantage d’être plus abordable.
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En parallèle, en Chine au premier trimestre, plus de 2,4 millions de voitures électriques ont été vendues. Rien que sur le mois de mars, le pays dépassait le million d’unités immatriculées. À titre de comparaison, sur un trimestre entier, l’Europe se situait à 900 millions d’unités, et les États-Unis 500 millions. Le marché chinois reste de loin le plus impressionnant en matière de volumes et de croissance, qui profite avant tout au constructeur BYD, avec 29,3 % de parts de marché, suivi du groupe Geely (11,2 %) et Tesla (7,5 %).
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