Selon une enqute mene par Regula, spcialiste de la vrification d’identit, les fraudes de type « deepfake » sont en augmentation : 37 % des entreprises sont victimes de fraudes vocales et 29 % sont victimes de fausses vidos.
Les faux artefacts biomtriques tels que les fausses voix ou vidos sont perus comme des menaces relles par 80 % des entreprises, les entreprises amricaines tant les plus proccupes, 91 % d’entre elles estimant qu’il s’agit d’une menace croissante.
« Les fausses identits gnres par l’IA peuvent tre difficiles dtecter pour les humains, moins qu’ils ne soient spcialement forms cet effet. Si les rseaux neuronaux peuvent tre utiles pour dtecter les deepfakes, ils doivent tre utiliss en conjonction avec d’autres mesures antifraude axes sur des paramtres physiques et dynamiques, telles que les contrles de la vivacit des visages, les contrles de la vivacit des documents via des lments de scurit optiquement variables, etc. l’heure actuelle, il est difficile, voire impossible, de crer des « deepfakes » qui affichent un comportement dynamique attendu, de sorte que la vrification de la vivacit d’un objet peut vous donner un avantage sur les fraudeurs. En outre, la validation croise des informations de l’utilisateur avec des contrles biomtriques et des contrles de transactions rcentes peut contribuer garantir un processus de vrification complet« , dclare Ihar Kliashchou, directeur de la technologie chez Regula.
Les « deepfakes » ne sont pas le seul problme : l’enqute montre que 46 % des organisations dans le monde ont t confrontes une fraude l’identit synthtique au cours de l’anne coule. galement connue sous le nom d’identit « Frankenstein », il s’agit d’un type d’escroquerie o les criminels combinent de vraies et de fausses informations d’identification pour crer des identits totalement nouvelles et artificielles, qu’ils utilisent ensuite pour ouvrir des comptes bancaires ou effectuer des achats frauduleux. 92 % des entreprises du secteur bancaire considrent la fraude synthtique comme une menace relle, et prs de la moiti d’entre elles (49 %) ont rcemment t confrontes cette escroquerie.
Source : Rapport de Regula
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