Comment Google cherche à rester au premier plan dans l’intelligence artificielle

Comment Google cherche à rester au premier plan dans l’intelligence artificielle


Google tente de rester un leader dans le champ, en pleine ébullition, de l’intelligence artificielle (IA). Mercredi 10 mai, lors de sa conférence annuelle des développeurs, I/O, qui se tenait à Mountain View (Californie), son PDG Sundar Pichai a fait une série d’annonces d’intégration d’outils permettant de créer du texte ou des images dans ses services, notamment son moteur de recherche. « Nous abordons une nouvelle ère », a-t-il dit, prévoyant de « réinventer la plupart de nos produits ».

Cette nouvelle communication prolonge une stratégie déployée depuis plusieurs mois, alors que le groupe subit une vive concurrence notamment d’OpenAI, le créateur du robot conversationnel ChatGPT, appuyé par le Microsoft, qui a investi 10 milliards de dollars dans cette start-up. « Nous devons être ambitieux et responsables », a dit M. Pichai.

Mercredi, Google a donné des détails sur l’intégration, annoncée en février, d’un robot conversationnel dans son service-roi : le moteur de recherche. Comme sur ChatGPT ou Bard (l’équivalent lancé par Google), l’utilisateur pourra poser des questions (par exemple « lequel de tel et tel parc est le plus adapté à une balade en famille avec un chien ? ») ou donner des instructions (« crée un quiz sur les chiens »). Et il recevra une réponse en texte, de quelques paragraphes, sous le champ de recherche. En dessous, il aura accès à la liste classique de liens vers des sites Web. Quelques liens, avec des images, seront aussi proposés à droite du texte écrit par l’IA. L’internaute, précise Google, pourra aussi poursuivre sa recherche « en mode conversation », en demandant de préciser tel ou tel point. Cette nouvelle version ne sera toutefois accessible pour l’instant que sur liste d’attente, pour des internautes aux Etats-Unis.

Bard « amélioré »

Autre annonce, Google étend l’usage de Bard, désormais disponible sans liste d’attente, dans 180 pays, en anglais, coréen et japonais. 40 autres langues devraient suivre « bientôt ». « Bientôt » également, cet outil intégrera des images dans ses réponses. Et dans les questions, les internautes pourront utiliser Google Lens, un service qui permet des recherches à partir d’une photo ou d’un document. Est aussi annoncée l’intégration dans Bard d’applications de développeurs extérieurs, comme Firefly, l’outil de l’éditeur Adobe permettant de créer ou retoucher des images avec l’IA.

Bard est aussi « amélioré » car il utilise désormais Palm2, le dernier modèle de traitement du langage de Google. Celui-ci est davantage « multilingue » et désormais capable d’écrire, corriger ou commenter du code informatique (comme les outils concurrents, d’OpenAI, Microsoft ou Amazon).

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