Crypto : le fils de Christine Lagarde a perdu 60% de sa mise, malgré les avertissements de sa mère

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La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) est depuis fort longtemps rétive à la montée en puissance des cryptomonnaies. Devant un parterre d’étudiants allemands, elle a déclaré que l’attraction pour le trading de crypto n’a pas épargné l’un de deux fils, qui n’a pas écouté ses conseils.

Des ses propos rapportés par Reuters, elle précise que l’un de ses fils a perdu 60 % de ses investissements dans les cryptomonnaies, en dépit de ses avertissements.

« Il m’a royalement ignorée, ce qui est son droit », a-t-elle dit. « Quand j’ai eu une discussion avec lui à ce sujet, il a admis à contrecœur que j’avais raison ».

« Funny Business »

Depuis des années la présidente de la Banque centrale européenne appelle à une réglementation mondiale, affirmant que les monnaies numériques sont souvent utilisées pour des activités de blanchiment d’argent.

Le bitcoin « est un actif hautement spéculatif, qui a permis de faire des « affaires bizarres » (funny business) et des activités de blanchiment d’argent totalement répréhensibles », disait-elle en 2021. « Il doit y avoir une réglementation. Il faut l’appliquer et s’accorder sur ce point… au niveau mondial car s’il y a une échappatoire, cette échappatoire sera utilisée », ajoute-t-elle.

Et les affaires en cours semblent lui donner raison. Récemment, la justice monténégrine a approuvé l’extradition du Sud-Coréen Do Kwon, fondateur de la cryptomonnaie terra. Séoul et Washington réclament tous deux cet entrepreneur pour son rôle dans la fraude liée à l’effondrement de son entreprise, en 2022, qui a fait perdre quelque 40 milliards de dollars aux investisseurs.

Vers un euros numérique, en 2026

La justice américaine vient par ailleurs de déclarer que Binance, le leader des plateformes d’échanges de crypto-actifs, a largement failli dans ses obligations de signalement des transactions suspectes. C’est l’une des raisons de l’amende colossale de 4,3 milliards de dollars qui vient d’être prononcée contre la firme.

La Banque centrale européenne a prévu de lancer un euro numérique et dématérialisé, qui permettrait de compenser la baisse de l’utilisation de l’argent liquide. Cette monnaie entrerait en concurrence avec les cryptoactifs comme le Bitcoin (BTC). Il doit est lancé en 2026.

La caractéristique la plus demandée en vue d’un euro numérique est la confidentialité des paiements, montrait il y a 2 ans une enquête de la BCE.



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