deux nouveaux noms pour reprendre le service de VOD à la française

deux nouveaux noms pour reprendre le service de VOD à la française


Avec l’abandon du projet de fusion entre TF1 et M6, la plateforme française de SVOD Salto est en sursis. Les deux groupes audiovisuels ne se sentent plus en capacité de soutenir le service et veulent s’en désengager, posant la question de sa survie.

France Télévisions, qui ne peut plus compter sur les 45 millions d’euros qui devaient lui revenir après la fusion, ne peut pas faire cavalier seul dans cette aventure. La recherche de remplaçants pour TF1 et M6, afin de constituer un nouvel actionnariat qui pourra continuer de faire progresser le service est donc en cours.

Salto a quelques arguments à faire valoir, entre la refonte de son offre d’abonnement et une base de 800 000 utilisateurs générée en deux ans. C’est un peu moins que le million espéré à la même date mais cela constitue tout de même une ressource non négligeable, à 7 € / mois l’abonnement, même face aux géants américains du streaming vidéo.

Plusieurs investisseurs potentiels

Il s’est murmuré que le groupe Canal+, déjà intéressé par l’offre OCS d’Orange, pourrait entrer dans le cercle des investisseurs. La Lettre A, bien informée sur les discussions en coulisses, avance désormais deux autres noms d’investisseurs potentiels.


Les nouveaux venus à la table des négociations ne seraient autre qu’Amazon et la plateforme Molotov. Le premier peut toujours chercher à enrichir son offre Prime Video (qui comprend une passerelle vers Salto), comme il l’a fait pour le football en proposant les matchs de Ligue 1 moyennant un abonnement supplémentaire.

Une lueur d’espoir pour Salto

La plateforme Molotov, acquise depuis un an par l’américain FuboTV, n’a pas caché ses ambitions de croissance et de création d’un groupe mondial s’étirant des deux côtés de l’Atlantique.

Une prise de contrôle de la plateforme de vidéo à la demande Salto pourrait donc aller dans le sens des projets de ces deux acteurs mais rien n’est dit encore sur le niveau d’engagement qu’ils pourraient prendre au sein d’une nouvelle structure financière.

Si les discussions n’aboutissaient pas, le sort de Salto pourrait être scellé, comme le suggérait la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte il y a quelques jours, visiblement pas décidée à la soutenir seule.





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