Game over pour Google Stadia

Game over pour Google Stadia


Image : Google.

Trois ans seulement après son lancement, Google met fin à sa plateforme de jeux vidéo en streaming Stadia. La plateforme « n’a pas eu le succès escompté auprès des utilisateurs », écrit Phil Harrison, directeur général de Stadia, dans un billet de blog.

Si vous avez acheté du matériel Stadia par le biais de la boutique Google Store, Google vous proposera un remboursement. Il en va de même pour tous les achats de jeux et de contenu additionnel effectués sur la boutique Stadia. La société prévoit que la majorité des remboursements seront effectués à la mi-janvier 2023. Les joueurs pourront accéder à leur bibliothèque de jeux et jouer jusqu’au 18 janvier prochain.

L’échec du service met à mal les efforts de Google pour pénétrer le marché lucratif du gaming, un secteur en pleine croissance. Selon le cabinet d’études Newzoo, ce dernier devrait générer 196,8 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 2,1 % par rapport à l’année précédente. Il devrait atteindre 225,7 milliards de dollars en 2025. Le marché du jeu est « à l’épreuve de la récession », ajoute Newzoo. Il devrait d’ailleurs croître, même dans des conditions économiques difficiles.

Fin de partie pour Stadia

Stadia a connu des débuts difficiles lors de son lancement en 2019. En 2021, elle s’est détournée du développement de jeux en interne.

Pourtant, Google avait renforcé la position du gaming dans ses projets, s’efforçant de servir davantage de plateforme aux éditeurs et développeurs de jeux tiers. Le géant du web avait même créé il y a un an un poste de dirigeant spécifique axé sur les solutions de jeux, plaçant le secteur du gaming au même niveau d’importance que la santé, le commerce et la fabrication.

Bien que le service lui-même ferme ses portes, la technologie qui l’alimente continuera son chemin dans d’autres services de Google. « La plateforme technologique sous-jacente qui alimente Stadia a fait ses preuves à grande échelle et transcende le jeu », estime Phil Harrison. « Nous voyons des possibilités évidentes d’appliquer cette technologie à d’autres parts de Google, comme YouTube, Google Play », annonce-t-il, ajoutant que cette technologie pourrait aussi participer au travail de la société sur la réalité augmentée, ou être « mise à disposition de ses partenaires au sein de l’industrie ».

Source : ZDNet.com





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