Google dément avoir volé des données de ChatGPT pour améliorer Bard

chatgpt


Dans la course à l’IA, les enjeux pour les Big Tech sont tels que personne n’est à l’abri de couacs. Pas même Google, accusé de copier les données de ChatGPT, d’OpenAI, pour entraîner son propre agent conversationnel, Bard ? Le géant dément formellement.

Dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA), tous les coups sont-ils permis ? Les enjeux pour être maître de la technologie de demain sont tels que la réponse pourrait pencher vers le « oui ». En particulier quand on apprend, mercredi 29 mars, que Bard, l’agent conversationnel de Google, aurait utilisé des données de ChatGPT, son concurrent et la star du moment, pour s’entraîner, révèle The Information. Le tout sans la moindre autorisation. L’allégation a été démentie quelques heures plus tard par le porte-parole de Google, dans les colonnes de The Verge. Il faut dire que jusqu’à présent, Bard est loin d’avoir convaincu. Lors de sa présentation en février dernier, le chat conversationnel avait commis une erreur et ne semblait pas au point.

À lire aussi : Bard : l’IA de Google a déjà fait une grosse gaffe, ça commence bien

Google avait alors décidé de mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard. La société, qui a pendant longtemps dominé la recherche en ligne, voit son leadership ébranlé par OpenAI, la société à l’origine de ChatGPT.  Ce en particulier depuis que Bing, le moteur de recherche de son rival Microsoft, a intégré ChatGPT. Google compte faire de même, voire mieux, avec Bard, et vient de lancer le 21 mars dernier une version-test.

À l’origine de ces accusations : un ex-ingénieur de Google, débauché par OpenAI

Pour s’assurer de sa réussite, a-t-il pioché illégalement dans les données de son concurrent pour améliorer sa technologie de chatbot ? Absolument pas, a répondu Google. Pourtant, selon nos confrères de The Information, le géant californien aurait entraîné Bard avec des données du ChatGPT d’OpenAI, qui auraient été extraites d’un site Web appelé ShareGPT. Ce dernier enregistre les conversations des utilisateurs avec ChatGPT. Une vision des choses que Google dément formellement : « Bard n’est pas entraîné à partir de données provenant de ShareGPT ou de ChatGPT », a déclaré le porte-parole Chris Pappas à The Verge.

À l’origine de cette information : Jacob Devlin, un ancien ingénieur en intelligence artificielle de Google, qui aurait été débauché par OpenAI. Ce dernier aurait tenté de dissuader son employeur d’alors d’utiliser les données de ChatGPT avant de démissionner. D’une part, parce qu’OpenAI n’autoriserait pas une telle utilisation. Et aussi, d’autre part, parce que les réponses de Bard ressembleraient trop à celles de ChatGPT. Google aurait alors cessé d’utiliser ces données, selon nos confrères. Si cet entraînement est confirmé, la société pourrait s’exposer à des poursuites judiciaires.

À lire aussi : Google lance timidement son alternative à ChatGPT : comment se préinscrire ?

Autre information intéressante : pour tenter de redresser la barre, Google aurait lancé une nouvelle initiative appelée Gemini, dans laquelle la division DeepMind de Google collaborerait avec l’équipe Google Brain. Le but, toujours le même : surpasser OpenAI.

Source :

The Information



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.