Le dodo, une espèce en voie de résurrection ?

Le dodo, une espèce en voie de résurrection ?


Plusieurs sociétés privées ont déjà annoncé se spécialiser dans la résurrection d’espèces éteintes. C’est le cas de The Colossal Sciences, une société américaine qui souhaite désormais faire renaitre le Dronte de Maurice, autrement connu sous le nom de « dodo ».

Les spécialistes en biotechnologies et en ingénierie génétique de Colossal Bioscience travaillent depuis plusieurs années sur un plan de « désextinction » mené sur plusieurs espèces et notamment le mammouth laineux. Un nouveau partenariat noué avec la Mauritian Wildlife Foundation pour trouver un endroit à même d’accueillir les futurs dodo, l’oiseau de grande taille étant incapable de voler.


C’est Beth Shapiro, paléogénétiste de Colossal qui a réussi à séquencer le génome complet du dodo après avoir réussi à séquencer celui de l’Ibis de la Réunion un cousin éloigné du dodo, mais également celui du pigeon de Nicobar, une espèce toujours vivante.

Les scientifiques ont fait une découverte intéressante en parvenant à introduire des PGC de poulet dans des embryons de canard, afin d’obtenir une espèce hybride et obtenir ainsi des poulets à partir de canards. Les techniques de base appliquées ici pourraient permettre de progresser significativement dans les processus de clonage issus de la génétique aviaire, car les processus utilisés pour les mammifères n’existent pas pour les oiseaux.

Ressusciter le dodo, pour quoi faire ?

Au fil de plusieurs années d’étude des environnements de certaines espèces disparues, on a pu observer que certaines espèces végétales sont directement menacées d’extinctions à leur tour. L’idée est que ces espèces sont à l’origine de la dispersion des graines et que leur disparition ne permet plus à entretenir l’écosystème en place, certaines espèces végétales étant étroitement dépendantes de la faune pour leur propagation.

Pour de nombreux scientifiques, le processus de clonage abordé ne devrait pas être en mesure de re créer le dodo, mais plutôt de produire une créature proche du dodo. Il faudra d’ailleurs procéder à un élevage sélectif pendant des années pour obtenir un pigeon qui n’est pas en mesure de voler en sélectionnant des gènes spécifiques et en les entretenant au fil des générations. Pas certain donc que le dodo ainsi recréé ait quelconque notion de la façon dont il est censé de comporter dans la nature, ou du moins pas à l’image de celle de son ancêtre.



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