Raspberry renforce sa présence dans le domaine de l’intelligence artificielle, d’abord avec la carte AI Hailo 8L, associée à un SSD M.2 HAT+, et désormais avec une toute nouvelle caméra spécifiquement conçue pour les applications d’IA et les modèles neuronaux. Ces innovations ouvrent la voie à des projets plus poussés en matière d’IA au sein de l’écosystème du Raspberry Pi.
La nouvelle caméra du Raspberry Pi est conçue pour gérer une grande variété de tâches liées à l’intelligence artificielle. Des opérations classiques comme la classification d’images et la détection d’objets. Mais elle peut aussi être utilisée pour des applications IA plus avancées telles que la reconnaissance de la posture humaine ou la segmentation d’images sémantiques.
Spécifications techniques de la caméra IA du Raspberry Pi
- Capteur : Sony IMX500 de 12,3 MP avec accélérateur de réseau neuronal intégré
- Résolution complète : 4056×3040 10 bits 10fps
- Taille du capteur : 7,857 mm
- Taille des pixels : 1,55 × 1,55 μm
- Champ de vision : 78,3 degrés avec mise au point réglable manuellement
- Ouverture : F1.79
- Dimensions du module 25 × 24 × 11,9 mm
- Processeur embarqué : RP2040 intégré pour la gestion du réseau neuronal
- Compatibilité : fonctionne avec tous les modèles Raspberry Pi, en utilisant notre câble de connexion de caméra standard
Jusqu’à présent, de nombreux utilisateurs se sont appuyés sur la caméra standard du Raspberry Pi pour réaliser des tâches liées à l’intelligence artificielle. Cependant, l’arrivée d’une caméra spécifiquement conçue pour l’IA positionne le Raspberry Pi comme un outil incontournable. Ce nouvel appareil est équipé du capteur de vision IMX500 de Sony. Il associe un capteur d’image avec traitement de signal numérique et intègre une SRAM dédiée. Cette configuration garantit des performances rapides et vraiment efficaces, de quoi répondre aux exigences des applications IA.
Cette puce ne se distingue pas seulement par sa faible consommation d’énergie et sa latence réduite, elle améliore également la confidentialité des données. Les images restent sur la puce, seules les métadonnées sont transmises, réduisant ainsi les risques liés à la gestion des données sensibles.