Netflix utilise une nouvelle arme redoutable contre le piratage

Streaming


Les grandes majors hollywoodiennes et les plateformes comme Netflix disposent maintenant d’une nouvelle arme redoutable pour lutter contre le pirate de contenus sur les sites illégaux de streaming, de torrents et les IPTV.

Les géants de l’industrie du divertissement perdent patience et utilisent maintenant des méthodes beaucoup plus agressives pour faire fermer les sites pirates qui hébergent illégalement des contenus protégés par le droit d’auteur.

Un nouvel outil pour bloquer les sites pirates… avant qu’ils agissent

Non, il ne s’agit pas d’une suite du film Minority Report, mais bien d’une évolution des ordonnances judiciaires à l’encontre des sites pirates. Jusqu’à aujourd’hui, le moyen d’action le plus efficace pour les ayants droit était de signaler une plateforme pirate hébergeant des œuvres protégées et de demander leur fermeture auprès des fournisseurs d’accès à internet (FAI).

Mais cette fois, les majors hollywoodiennes et quelques plateformes de streaming (Netflix, Disney et Warner Bros) sont allées plus loin, en utilisant quelques spécificités de la loi indienne sur le droit d’auteur. En effet, cette dernière donne la possibilité de transmettre des ordonnances judiciaires aux FAI locaux pour bloquer certains sites qui sont susceptibles de rendre disponible à l’avenir des œuvres protégées. Vous avez bien lu, aucun délit n’a besoin d’être constaté pour demander le blocage des sites. On parle ici d’injonctions « dynamiques + ».

En Inde, ces dernières peuvent aussi être transmises aux plateformes d’enregistrement des noms de domaine du monde entier pour qu’elles désactivent les domaines visés par ces injonctions. S’ils refusent, ils peuvent perdre le droit d’exercer leur activité en Inde.

Découvrez : la liste des sites pirates les plus surveillés par les autorités

Il n’en fallait pas plus aux studios de cinéma américain pour utiliser la loi indienne à leur avantage. En effet, les majors n’hésitent plus à saisir des bureaux d’enregistrement de noms de domaines américains, en passant par un tribunal indien. Ainsi, la « route indienne » et les injonctions « dynamiques + » pourraient constituer la nouvelle arme favorite des ayants droit un peu partout dans le monde.

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Par : Opera

Source :

Torrenfreak



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