Sur les futurs AI PC, le Copilot de Microsoft travaillera davantage en local

Copilot Sur Le Clavier En Couleur


Les services rendus par Copilot, l’intelligence artificielle de Microsoft, sont largement traités en ligne sur les serveurs de l’éditeur. Ce n’est pas un problème quand il s’agit de gros travaux, mais pour pour des requêtes de plus petite ampleur, il est pénible de devoir attendre la réponse du cloud. Cela devrait changer avec les futurs « AI PC ».

Préparez-vous à la déferlante des « AI PC » dans les prochains mois. Ces ordinateurs Windows seront équipés d’une touche spéciale Copilot et surtout de composants internes qui permettront à l’intelligence artificielle de Microsoft de fonctionner de manière plus efficace. Intel a détaillé la liste des caractéristiques techniques minimales afin de décrocher le macaron « AI PC » que les constructeurs ne manqueront pas de s’arracher — l’IA fait vendre, parait-il.

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Outre cette fameuse touche, les premiers AI PC devront intégrer un NPU (Neural Processing Unit), autrement dit une puce spécialisée dans les calculs nécessaires au bon fonctionnement des tâches liées à l’intelligence artificielle. Ça tombe bien, c’est le cas des derniers processeurs d’Intel ! La première vague de ces PC ne va pas tarder à frapper les rayons des magasins, mais ce n’est que le début.

Les futurs PC dopés à l’IA qui voudront obtenir la certification devront respecter des spécifications plus évoluées, à commencer par une puissance de 40 TOPS (40 000 milliards d’opérations par seconde) pour le NPU. Un seuil qui n’est pas une surprise, une indiscrétion ayant déjà fuité sur le sujet.

Ce requis technique été confirmé par le vice-président d’Intel Todd Lewellen à Tom’s Hardware : « À mesure que nous passons à la génération suivante, [cette puissance] va simplement nous permettre d’exécuter davantage de choses en local », autrement dit directement sur le PC, sans passer par le cloud. « Cela ne signifie pas que tout dans Copilot fonctionnera localement, mais vous obtiendrez de nombreuses capacités clés fonctionnant sur le NPU ».

Un NPU qui transforme l’expérience utilisateur

Ce fonctionnement en local améliorera drastiquement la latence et les performances de Copilot, et en bonus non négligeable, les données resteront sur le PC ; elles n’auront pas à être partagées avec Microsoft ou un tiers. Il faudra cependant se montrer patient avant de voir les premiers AI PC de nouvelle génération : les systèmes-sur-puce grand public capables de développer 40 TOPS sont assez rares. La Snapdragon X Elite de Qualcomm affiche 45 TOPS, mais le NPU des puces Meteor Lake d’Intel ne propose que 10 TOPS (16 TOPS pour la plateforme Hawk Point des Ryzen d’AMD).

S’appuyer davantage sur le NPU est une nécessité pour Microsoft, qui ne veut pas voir Copilot puiser trop dans les ressources d’un GPU beaucoup plus gourmand en énergie. Copilot n’utilise pas beaucoup les NPU existants à l’heure actuelle, pour une bonne raison : ce sont des composants qui sont assez nouveau dans le monde PC. L’éditeur s’en sert pour une poignée de fonctions, comme des effets lors des appels vidéo avec la webcam du Surface Studio, mais cela reste assez limité.

Apple et Google font davantage appel aux NPU de leurs plateformes pour des fonctions de reconnaissance faciales et d’objets, pour l’OCR (reconnaissance de texte), les traductions en temps direct ou encore l’édition photo en temps réel. Avec l’avènement des NPU dans les puces, Microsoft devrait rattraper le temps perdu.

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Source :

Tom’s Hardware



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