Uber perd 30% de ses chauffeurs de VTC

Uber perd 30% de ses chauffeurs de VTC


Même s’il n’y a, à proprement parler pas de « pénurie » de carburant, il est aujourd’hui difficile de trouver une station essence qui dispose encore de stock disponible.

Les files d’attente à la pompe sont interminables et désormais, il est interdit de remplir bidons et jerricans. Dans certains départements, le plein est même limité à 30 litres par personne.

À l’origine du problème : les revendications salariales des raffineries amenant à un blocage de ces dernières. Si les stocks d’essence et diesel sont bien disponibles sur les sites de production, ils restent verrouillés sur place tant que les syndicats n’auront pas obtenu gain de cause.

La crise touche un nombre grandissant de stations essence et dans les grandes agglomérations, plus aucune goutte de carburant n’est disponible depuis quelques jours déjà. On voit ainsi se multiplier les fermetures de stations, ou la mise en place de diverses restrictions.

Les chauffeurs de VTC déjà lourdement impactés

La situation touche tous les automobilistes : des particuliers aux professionnels de la route, y compris donc les taxis et chauffeurs de VTC.

Uber voit ainsi déjà son nombre de chauffeurs disponibles diminuer drastiquement : Le syndicat national INV (Intersyndicale nationale VTC) estime déjà que 20 à 30% des chauffeurs de VTC sont à l’arrêt suite aux difficultés d’approvisionnement en carburant.

pénurie essence station service

Afin de sauvegarder leur emploi, les chauffeurs de taxi et VTC appellent le gouvernement à pouvoir bénéficier d’un accès prioritaire à certaines stations-service comme c’est déjà le cas, dans certains départements, pour les véhicules de sécurité et de secours.

Les applications qui recensent les stations d’essence encore alimentées sont une aide précieuse, mais elles sont également prises d’assaut et ces stations sont d’autant plus ciblées par les automobilistes…

Les chauffeurs changent leurs habitudes

Face à ces problématiques, certains chauffeurs de taxi et VTC ont déjà modifié leurs habitudes de travail : beaucoup refusent les courses longues pour limiter les aller-retour. D’autres refusent de dépasser les 5 km de distance pour aller au-devant du client et se limitent à attendre à des points stratégiques : aéroports, gares, lieux touristiques.

La situation devrait pourtant durer : 3 des 6 raffineries françaises ont reconduit le mouvement de grève.



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