Dans le sillage de Julien Song, ces influenceurs qui dépoussièrent les échecs

Dans le sillage de Julien Song, ces influenceurs qui dépoussièrent les échecs


« Avez-vous d’autres accusations à porter ? Ou on procède au vote ? » L’ambiance évoque celle d’une partie de Loups-Garous de Thiercelieux, célèbre jeu de société dans lequel les joueurs doivent cacher leur rôle. Mais ce jour-là, aucun des quatre participants n’a de canines pointues, ni ne cherche à dévorer un villageois dans la nuit : ce sont des joueurs d’échecs, âgés de 19 à 32 ans, classés entre 1 700 Elo, un bon niveau de club, et 2 600, celui d’un maître international. Seulement, un intrus, chargé de faire perdre son équipe, s’est caché parmi eux.

Le concept, baptisé « Qui est le traître ? », est la dernière expérimentation en date de Julien Song, premier « influenceur échecs » de France, avec plus de 500 000 abonnés sur YouTube. « Pour populariser le jeu, j’ai deux moyens : simplifier le discours et introduire du divertissement », analyse ce joueur de d4, une ouverture calme et réfléchie.

Dans l’après-midi, il filmera un autre concept, « Qui est le tricheur ? », dans lequel les participants doivent épingler celui qui, par oreillette, est assisté d’un ordinateur.

De gauche à droite, Thomas Morais (Skybloues), Théo Phulpin (Gartin59), Julien Song et Sarah El Barbry (Sarahchess) disputent un match, équipés d’oreillettes, dans un studio de tournage du 20e arrondissement, le 27 juin. Trois écoutent de la musique, le dernier les meilleurs coups de l’ordinateur, soufflés par la régie, en essayant de ne pas se faire démasquer.

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