Elon Musk chamboule l’organisation du travail chez Twitter

Elon Musk chamboule l'organisation du travail chez Twitter


Tout à sa reprise en main de Twitter, racheté pour 44 milliards de dollars, l’homme d’affaires prépare l’avènement d’un réseau social au fonctionnement revu pour correspondre à sa vision de la liberté d’expression et optimiser sa monétisation.

A côté des difficultés pour mettre en place un processus de certification efficace des comptes, du déploiement d’une offre à 8 dollars / mois et de quelques curiosités comme l’amnistie des comptes suspendus ou la possibilité de créer un OS mobile alternatif, Elon Musk impose de nouvelles méthodes de travail aux salariés.

On connaissait son antipathie pour le télétravail, refusé dans toutes ses entreprises sauf cas particuliers, on découvre son désamour pour les réunions « qui font perdre un temps précieux et de l’énergie« .

Haro sur les réunions

Dans un nouveau message adressé aux salariés, le milliardaire recommande d’éviter les réunions à tout va : « ne participez pas aux réunions si vous n’y intervenez pas. Votre présence est inutile ! », indique-t-il dans le mémo diffusé sur Twitter et dont il a confirmé la teneur.

Plutôt que les réunions, Elon Musk table plutôt sur l’envoi d’e-mails mais aussi sur des échanges qui doivent être concis et clairs. Pas de place pour le jargon technique et les grandes phrases, l’objectif reste d’être efficace et compréhensible.

De même, les recommandations portent sur des communications horizontales entre collègues plutôt que verticales par voie hiérarchique pour gagner en réactivté : « décisions rapides = avantage concurrentiel« , explique-t-il encore.

Se donner à fond pour Twitter et Elon Musk

Ces mesures entrent dans le cadre de cet effort réclamé aux salariés pour donner le meilleur d’eux-mêmes dans la construction d’un Twitter 2.0 répondant aux attentes du milliardaire.


Après une première vague de licenciements touchant la moitié du personnel, ce dernier avait lancé un ultimatum aux salariés restant en leur demandant de valider leur intention de « travailler de longues heures à haute intensité », sans quoi ils étaient priés de partir avec une compensation de trois mois de salaire.

Plusieurs centaines d’employés ont refusé de se soumettre à ces conditions et ont donc pris la porte, évoquant leur départ sur le réseau social, souvent de façon nostalgique ou amère.

Selon certains témoignages, une partie des départs concerne des postes-clé qui risquent de mettre à mal le fonctionnement même de Twitter, au moins sous sa forme actuelle.





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